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Trois éléments clés au succès de l'équipe en 2013

Marco Di Vaio Goal celebration Matteo Ferrari Felipe Columbus

La saison inaugurale en première division présente toujours un défi de taille pour un club professionnel et l’Impact de Montréal l’a relevé de belle façon en 2012. Trois éléments importants manquaient toutefois à l’appel en début de saison l’an dernier. Remédier à cela pourrait s’avérer la clé de la réussite du club cette saison.


Un objectif clair


Le doute du débutant et un calendrier très déséquilibré ont fait en sorte qu’en 2012, on espérait une présence en séries éliminatoires plus qu’on n’y croyait profondément. Maintenant, avec une connaissance accrue de la ligue, de ses adversaires et de son propre effectif, c’est la conviction qui habite vraiment le club. Avec une défense centrale très expérimentée, un milieu de terrain dynamique et plus de créativité offensive, l’Impact a ce qu’il faut pour faire les séries. L’équipe a eu beaucoup de succès à domicile à sa première saison, mais les déplacements ont été une autre histoire. Une présence en séries passe par une approche plus agressive et une préparation tactique plus adéquate sur la route. Par conséquent, la récolte de points à l’extérieur sera meilleure.


Une identité mieux ancrée


Le directeur sportif du club Nick De Santis l’a affirmé sans gêne, l’Impact a appris à mieux se connaître en 2012 et l’entre-saison a permis de recentrer les valeurs du club. Après une légère digression vers un dépistage de joueurs physiques qui avaient une grosse expérience en MLS, on met maintenant l’accent sur les habiletés techniques, l’intelligence sur le terrain et la passion. J’y retrouve trois aspects du jeu qui me touchent droit au cœur et qui plairont aux supporters. Les joueurs devraient exprimer leur talent avec plus de liberté.


Un public actif


Une version 2.0 du Stade Saputo, un déplacement de tribune pour les Ultras et de nouveaux chants à roder ont fait de 2012 une saison d’apprentissage et d’ajustements pour la foule montréalaise. Les supporters ont tout de même eu un effet immédiat sur des joueurs de la trempe de Felipe et Di Vaio qui ont rapidement tissé des liens avec le public. Un stade bien en voix qui chante à l’unisson donnera des frissons à coup sûr, mais galvanisera surtout la troupe de Marco Schällibaum. Toutefois, les chants ne sont pas l’affaire d’une seule section du stade.  J’ai adoré l’interaction entre les tribunes en fin de saison, l’automne dernier. Supporter son club n’est pas uniquement un droit, c’est également une responsabilité. Chantez de façon responsable.


Aime ta ville, supporte ton club!


Olivier Brett est analyste lors de la diffusion des matchs à TVA Sports, télédiffuseur officiel de l’Impact de Montréal.