Blog

Montréal vu par...

Bonjour à tous,



Une des premières choses que j’ai remarquée lors de mon arrivée à Montréal c’est que tout est beaucoup plus grand qu’en Europe. En France, il y a beaucoup de petites rues, alors qu’ici il y a beaucoup de grandes avenues. Il y a beaucoup de choses à voir et à faire à Montréal, peu importe la température. Il y aussi beaucoup d’activités, dont les enfants peuvent profiter et je suis content de pouvoir les partager avec ma famille et ma petite fille.



C’est sécurisant de savoir que je peux continuer de parler français et que la majorité des gens me comprennent. À l’entraînement et avec l’équipe, la majorité des conversations se déroulent en anglais, mais puisqu’il y a de plus en plus de francophones dans l’équipe, même les joueurs anglophones commencent à utiliser des expressions en français.



Depuis que je suis arrivée à Montréal, le club a beaucoup facilité notre intégration. Nous pouvons compter sur l’appui de gens extrêmement dévoués disponibles lorsque nous avons des problèmes ou pour répondre à nos questions.



Je pense que le soccer nord-américain se rapproche de plus en plus du soccer européen. La tactique sportive devient de plus en plus semblable. Le rythme et le niveau de jeu sont aussi très intéressants. Le soccer ici est beaucoup plus basé sur la collectivité qu’en Europe. Dans les clubs où j’ai joué en Europe, le jeu était beaucoup plus individualiste. Certains joueurs pouvaient faire la différence dans un match, alors qu’ici toute l’équipe est importante. Le groupe doit donc travailler fort, ensemble, pour obtenir des résultats positifs.



J’ai également noté qu’il n’y a jamais de temps mort dans le jeu nord-américain. Même lorsque les défenseurs circulent le ballon, ils doivent s’attendre à une pression agressive. J’étais habitué à un jeu où nous avions davantage de temps pour préparer et construire les jeux.



Ici avec l’Impact, nous avons également dû nous adapter à différents facteurs qui peuvent influencer notre jeu. Par exemple, les matchs sur la route sont différents ici par rapport à l’Europe. En France, les déplacements n’étaient jamais de plus de deux heures, tandis qu’ici, les voyages sont plus longs et les environnements où nous jouons sont très différents les uns des autres. La température, l’humidité, le terrain, les stades varient grandement d’un endroit à l’autre. Nous devons donc en tenir compte dans notre routine d’avant-match.



J’ai également remarqué qu’à Montréal, les partisans de l’Impact sont vraiment derrière nous et soutienne l’équipe peu importe la situation, qu’elle gagne ou perde.



Jusqu’à maintenant, je n’ai que des choses positives à dire de mon expérience à Montréal. Je souhaite maintenant que nous continuions de bien performer afin d’atteindre les séries éliminatoires et qui sait ce qui peut se produire ensuite…



Richard Pelletier #6