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Marc Dos Santos: « J'aimerais que ce soit encore plus bruyant jeudi »

Notre équipe s’est battue pendant 180 minutes pour éliminer le club qui avait marqué le plus de buts en saison régulière. Nous avons de nouveau montré que l’équipe joue très bien collectivement et que le groupe est très uni.



On savait que les deux matchs allaient être très différents en raison de la surface artificielle et des dimensions du terrain à Austin, mais nous nous sommes très bien adaptés aux conditions difficiles.



Samedi à Austin, nous avons changé notre style de jeu afin d’avoir du succès sur leur petit terrain. Habituellement, on aime utiliser nos milieux de terrain et faire circuler le ballon, mais nous avons opté pour un jeu plus direct afin de minimiser les revirements. On ne voulait pas permettre aux Aztex de profiter d’occasions de marquer sur des transitions rapides.



Je suis fier de l’effort collectif des 24 joueurs qui composent cette équipe. Chaque joueur connaît son rôle. C’est certain que tous les joueurs veulent participer, mais il n’y a que 11 titulaires et que cinq changements dans un match. Malgré cela, l’intensité à l’entraînement est très haute, même du côté des joueurs qui jouent moins et cela apporte beaucoup d’énergie à toute l’équipe. J’espère que cette dynamique et cet effort collectif vont se poursuivre parce que c’est une de nos plus grandes forces.



Dans ce groupe, je retiens des exemples individuels qui expliquent les récents succès.



Depuis son arrivée avec l’Impact, Ali (Gerba) se comporte comme un grand professionnel. Il est arrivé à Montréal avec beaucoup d’humilité et avec une volonté de vouloir aider l’Impact de Montréal à gagner. Il est selon moi le meilleur avant-centre au Canada et il le prouve depuis quelques semaines.



Le joueur le plus âgé de l’équipe Eduardo Sebrango est un des plus grands exemples de dépassement de soi que j’ai vu dans ma vie. Son travail à l’entraînement et son attitude très professionnelle amènent des résultats très positifs dernièrement.



Notre milieu de terrain a démontré aussi beaucoup de contrôle lors des derniers matchs de la saison. Nous avons beaucoup de profondeur et tous les joueurs à cette position ont prouvé qu’ils apportent quelque chose à cette équipe.



Et derrière une défensive très solide, nos gardiens ont également joué un grand match samedi. Matt Jordan a fait des arrêts-clé en première demie, puis Srdjan Djekanovic a gardé l’équipe dans le match après avoir remplacé Matt.



Je m’attends maintenant à une série demi-finale très serrée. Comme nous, les RailHawks ont un style de jeu basé sur la possession du ballon. Les deux matchs de la série seront âprement disputés, mais cette fois dans deux stades ou la qualité du gazon est excellente.



Encore une fois, on aura l’occasion de commencer la série à domicile, devant nos partisans, et on espère un bon résultat pour mettre la pression sur les épaules des RailHawks.



Depuis l’arrivée du club au Stade Saputo en 2008, nous voulons que ce soit difficile pour l’adversaire de jouer à Montréal. Avec notre public, je pense qu’on y arrive de plus en plus. Les joueurs apprécient l’appui des partisans et on aime beaucoup jouer à domicile.



Nous sommes chanceux de jouer au Stade Saputo avec un 12e joueur. Les partisans à Vancouver et à Porto Rico sont derrière leur équipe, mais pas comme à Montréal. Je remercie d’ailleurs tous les partisans qui ont assisté au match contre Austin, le 6 octobre dernier, malgré la pluie et la température froide. On a senti que nos fans étaient derrière nous pendant tout le match et cela a fait une différence. On espère que les gens seront encore plus nombreux jeudi soir et qu’ils seront encore plus bruyants, afin d’intimider les joueurs des RailHawks.



En terminant, lorsqu’on regarde les quatre équipes qualifiées pour la ronde demi-finale, je pense que la logique a été respectée. On retrouve les quatre clubs qui ont la plus grande identité. Malgré les hauts et les bas de la saison régulière, c’est le travail, la stabilité et l’identité qui font la différence au bout de la ligne.



À bientôt,



Marc Dos Santos

Entraîneur-chef

Impact de Montréal