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Analyse d’un but : Piatti à New York City FC

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Gagner à l’étranger est un problème pour plusieurs équipes en MLS. Le Bleu-blanc-noir a obtenu une victoire importante à l’étranger samedi après-midi lorsqu’ils ont battu New York City FC 3-2 au Yankee Stadium. Oduro a ouvert la marque à la 5e minute, alors qu’Ignacio Piatti a marqué un but dans chaque demie pour placer Montréal en bonne position en vue des séries éliminatoires. 


Ignacio Piatti 32’ (2-0)

Le but

L’Impact est parti de l’arrière et a résisté à la pression de New York. Andrés Romero a reçu le ballon au milieu du terrain et a passé à son compatriote Piatti avec un long ballon aérien. Piatti a évalué la passe et tranquillement lobé le ballon au-dessus du gardien de NYCFC Josh Saunders pour donner l’avance 2-0 à Montréal.


Pourquoi c’est arrivé

C’était un but similaire à celui marqué par Oduro plus tôt dans le match. Tout comme ce but, le jeu a débuté avec le gardien Evan Bush et a résulté avec un ballon direct au-dessus de la défense qui a terminé avec le joueur de Montréal qui a marqué.


Sur le but d’Oduro, Bush a fait un jeu court vers Laurent Ciman alors qu’aucun attaquant de New York City n’était près. Sans pression, Ciman a pu lever la tête et jouer directement, passant au-dessus du milieu, vers Oduro.


Trente minutes plus tard, l’Impact a décidé de faire la même chose. Cette fois, New York a appliqué plus de pression pour empêcher Montréal de jouer court de l’arrière. Bush, avec les joueurs de New York plus avancés, a joué du côté gauche du milieu de terrain. Le ballon a trouvé son chemin vers les milieux de Montréal. La pression de New York ne s’est pas faite en groupe, alors que les joueurs tentaient individuellement de reprendre le ballon. Les joueurs de Montréal ont offert de bons angles de passe et ont su éliminer l’adversaire facilement.


Le ballon a éventuellement trouvé Romero à l’intérieur du cercle central. Avec deux des trois milieux centraux de New York haut sur le terrain, leur milieu récupérateur Andrew Jacobson n’a pas su fermer la distance entre lui et ses partenaires Andrea Pirlo et Ned Grabavoy, ce qui a laissé Romero avec beaucoup d’espace pour recevoir la passe et aller vers l’avant.


Jacobson et la ligne défensive de New York se sont retrouvés dans une situation perdante. Peu importe leur décision d’avancer en groupe ou de descendre plus profondément, Montréal aurait été en contrôle pour les deux occasions.


Les joueurs de New York se sont rendu la tâche encore plus difficile alors qu’aucune décision collective n’a été prise. Certains joueurs ont avancé pour jouer le hors-jeu, alors que d’autres ont reculé. Dans ce cas, l’équipe doit prendre une décision et s’assurer que chaque joueur est sur la même page. Romero a tiré avantage de cette situation et joué un long ballon pour Piatti, qui a attendu avant de pousser le ballon parfaitement au-dessus de Saunders.