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Olivier Renard, calme et posé

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L’ancien international belge se joint à l’Impact en tant que directeur sportif

Une étape importante a été franchie aujourd’hui pour la nouvelle structure sportive de l’Impact. Après des mois de discussions et d’analyses, le nouveau directeur sportif du club a finalement été présenté, après l’annonce de son arrivée au club durant la fin de semaine passée.


Olivier Renard, ancien gardien professionnel qui a été directeur sportif avec KV Mechelen, de 2014 à 2016, et avec le Standard de Liège, de 2016 à 2019, amènera son expérience en MLS avec comme objectif d’amener l’Impact de Montréal vers une Coupe MLS dans les prochaines années.


Mardi matin au Centre Nutrilait, Renard a été présenté aux médias aux côtés du président Kevin Gilmore. Dans une conférence de presse qui a duré près de 45 minutes, un élément clair en est ressorti : l’Impact optera pour un style offensif.



« Ce n’est pas moi qui vais décider si l’Impact va jouer en 4-4-2 ou en 4-3-3, a dit Renard. Ce que je peux faire, c’est parler d’un style de recrutement. Dans le football moderne, la vitesse et la verticalité font la différence. Ce seront des critères dans le recrutement qui vont être prépondérants. Il ne faut toutefois pas tout jeter dehors ici. Il y a des joueurs ici qui sont en-dessous de leur niveau pour l’instant. »

Renard, âgé de 40 ans, a premièrement commencé son parcours à Malines, en Belgique, le dernier club avec lequel il a évolué avant de prendre sa retraite il y a six ans. L’international belge s’est fait demander de rester et d’aider dans le recrutement lors de sa transition. Le club a commencé à récolter les fruits de son travail presque immédiatement et Renard est resté pour une saison de plus, continuant d’apprendre sur les détails du fonctionnement d’un club de haut niveau.


Maintenant avec six ans d’expérience derrière la cravate, Renard a développé un style de recrutement qui profite. Sa capacité à construire une équipe gagnante est évidente et a particulièrement attiré l’intérêt du club montréalais.


« Chaque position est différente, a dit Renard. Dans une équipe, tu dois avoir un mariage de joueurs techniques et de travailleurs. Si tu te fais un 11 partant d’artistes, ça ne va pas aller. Tu dois avoir des joueurs prêts à faire le travail à côté d’un joueur qui va peut-être faire la différence. La victoire, c’est grâce à tout le monde et tout le monde fait partie de l’équipe championne à la fin. »


Avec le Standard de Liège, géant belge, Renard a mené la première équipe à deux titres en trois ans, une période qu’il a qualifiée de très bonne d’un côté personnel, où il a pu continuer d’amasser de l’expérience dans ce rôle. Ses talents de recrutement, toutefois, ne sont qu’une partie de ce qui a fait son succès à ce niveau.


Comme l’a mentionné Renard, plusieurs facteurs décident du résultat d’un match et ces facteurs sont souvent externes et incontrôlables : blessures, météo, déplacements, etc. Pour lui, c’est la capacité d’un club à s’adapter qui fait sa force.

Olivier Renard, calme et posé  -



« Le football n’est pas comme un boulanger qui fait un pain, a ajouté Renard. Le boulanger a ses ingrédients et sa recette, et neuf fois sur 10, c’est le même pain qui sort. Dans le football, tu peux commencer dix fois avec la même équipe et tu auras 10 matchs différents. C’est ça qui fait la beauté de ce sport. »

Les prochains mois seront cruciaux pour Renard, qui devra étudier la structure existante du club et rencontrer les gens qui occupent les différents rôles dans cette structure. Si le nouveau directeur sportif insiste qu’il est habitué aux mêmes délais en Europe, le temps passera certainement très vite : le camp d’entraînement de l’Impact commencera sûrement vers la mi-janvier, le club devant se préparer pour le début de la Ligue des champions en février, deux semaines avant le début de la saison régulière en MLS, qui commencera d’ailleurs plus tôt l’an prochain.


Bien sûr, ça signifie aussi qu’il devra en savoir plus sur les différents départements, en particulier l’Académie, la Pré-Académie et toutes les autres entités sous la première équipe qui contribuent au fonctionnement du club.


« On est la pointe de l’iceberg, a expliqué Renard. Toute la partie qui est sous l’eau est aussi importante. La seule différence, c’est que nous, on se voit à la télé. Les entraîneurs de l’Académie sont tout aussi importants que ceux qui prennent les décisions en haut. La base de l’iceberg, c’est ce qui te permet de flotter. »