1 609 mètres. C’est à cette altitude qu’on retrouve le Dick’s Sporting Goods Park, le stade le plus élevé en MLS, le Rio Tinto Stadium au Real Salt Lake arrivant deuxième, à 1 352 mètres du niveau de la mer.
C’est là que l’Impact se retrouvera cette fin de semaine, pour affronter les Colorado Rapids à 21h HAE (TVA Sports, 98,5, TSN 690).
« C’est un paramètre, a dit l’entraîneur-chef Rémi Garde, lui qui s’adressait aux médias jeudi matin au Centre Nutrilait. 1 600 mètres d’altitude, ce n’est pas rien. On se souvient de Salt Lake l’an dernier, où c’était moins élevé, mais on a quand même pu sentir que c’était un peu difficile pour les joueurs par rapport à l’oxygénation. Il faudra faire avec, on n’a pas le choix. Ce sera un paramètre important, mais on peut y faire face. »
L’équipe se déplacera à Denver jeudi, une journée plus tôt que d’habitude pour un match du samedi, donnant deux jours aux joueurs pour s’habituer à l’altitude. Les hommes de Rémi Garde auront même la chance de s’entraîner au Colorado vendredi, pour que leur corps puisse s’acclimater à l’activité physique dans un endroit où l’oxygène est plus rare.
« Ça se traduit un peu en souffrance, a dit le gardien Evan Bush. C’est différent, mais on est prêts. Les gars qui ont déjà joué à ce stade connaissent les conditions, mais des fois, les nouveaux n’ont aucune idée de ce qui les attend. Ils pensent qu’il n’aura pas de problème et 20 minutes plus tard, ils sont essoufflés. »
Les problèmes liés à l’altitude ne sont pas nouveaux dans le monde du foot. En 2017, la FIFA a temporairement interdit l’organisation de matchs à plus de 2 500 mètres d’altitude, en raison de l’avantage donné aux équipes à domicile. Ainsi, des pays comme la Bolivie, la Colombie, et l’Équateur ne pouvaient plus accueillir des matchs de qualification de la Coupe du monde de la FIFA; l’interdiction a été levée en 2008.
Mais le niveau d’altitude n’est pas la seule chose dont les Montréalais doivent se soucier, ce samedi. Malgré le fait que le Colorado occupe le dernier rang du classement de l’Ouest, les Rapids jouent mieux ces temps-ci et présentent une fiche de 5-3-3 depuis que Conor Casey est devenu l’entraîneur-chef par intérim, à la mi-mai. Ils ont notamment blanchi les deux équipes de Los Angeles depuis.
« C’est difficile de jouer au Colorado, mais pas impossible, a dit Nacho Piatti. On y a déjà joué et on a déjà fait des grands matchs. Il faut être préparés et solides défensivement, comme on l’était lors des deux derniers matchs. »
