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Trois trucs pour couler le Crew

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Les meneurs de l’Est n’ont concédé que quatre buts cette saison

On y arrive enfin. Le premier match de l’Impact en sol montréalais se déroulera ce samedi à 13h et c’est la meilleure équipe de l’Est en ce début de saison, le Columbus Crew SC, qui fera office de visiteur (BILLETS – TVA Sports, 98,5, TSN 690). Meneurs dans l’Est après six rencontres, les troupes du nouvel entraîneur-chef Caleb Porter peuvent s’appuyer sur la continuité dans l’effectif, malgré le changement de pilote : dans les arrivées majeures, il n’y a qu’à noter le transfert de Robinho (non, pas celui-là, un autre), qui a joué tous les matchs des siens jusqu’ici.


Chez l’Impact, on est sur une séquence de deux blanchissages de suite; le premier acquis sur le difficile terrain du Yankee Stadium, le deuxième mardi, au Audi Field, alors que Rémi Garde a fait six changements à son alignement de départ et a donné du temps de jeu à de nombreux jeunes. Si la défense montréalaise commence à cliquer, il faudra que l’attaque donne signe de vie, elle qui n’a marqué qu’un but lors des trois derniers matchs. Voici d’ailleurs trois clés pour couler le Crew, samedi après-midi.


  1. Le marquage individuel dans la surface


Le Crew ne marque pas beaucoup et ses buts viennent de deux façons : soit par coup de pied de coin, soit par des centres au sol, habituellement de la droite, souvent pour Gyasi Zardes. La communication entre les défenseurs centraux sera primordiale pour bien suivre l’attaquant américain, lui qui a l’habitude de se libérer au bon moment dans la surface.


  1. La pression sur les ailes, pas au milieu


Difficile pour l’adversaire de récupérer le ballon quand le Crew est en possession. Les options sont nombreuses au milieu, avec Wil Trapp qui descend au cœur de la charnière, et soit Zardes ou Federico Higuain qui décrochent pour s’offrir comme cible. Cependant, une opportunité se présente lorsque le ballon va vers les ailes : Justin Meram complète trois passes sur quatre dans sa propre moitié de terrain, alors que Pedro Santos n’est qu’à 57% de réussite dans cette même situation.


  1. Trouver le cadre


Deux tirs cadrés en deux matchs, ce n’est clairement pas assez, surtout pas contre un gardien comme Zack Steffen. Oui, l’Impact a tiré 11 fois en direction du filet adverse mardi à Washington, et c’est signe que les animations offensives fonctionnent. Reste à trouver cet élément de précision pour être en réussite, élément qu’on sait que les Montréalais ont dans leur palette, comme on l’a vu plus tôt cette saison.