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Trois façons de déplumer l'aigle

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Le D.C. United sans Rooney mardi

L’Impact a une belle opportunité de venger un affront subi l’automne dernier au Audi Field. Le dernier déplacement dans le district de Columbia ne s’est pas déroulé comme l’auraient voulu les Montréalais et la défaite de 5-0 trotte encore dans la tête des joueurs. Cette motivation, couplée à une bonne performance samedi dernier au Yankee Stadium pour la bande de Rémi Garde et à la suspension de Wayne Rooney, expulsé samedi lors de la lourde défaite des siens contre le LAFC, met donc la table à un match qui sera assurément intéressant, ce soir à 20h (TVA Sports, TSN 690).


Du côté des visiteurs, on sera également sans l’avant-centre titulaire, Maxi Urruti, qui est lui aussi indisponible en raison d’une suspension. Et si l’absence de Nacho Piatti se fera aussi sentir dans les phases offensives, il y a certainement un coup à jouer dans la capitale étasunienne contre une équipe qui peine à effacer la pression adverse et qui sera sans sa bougie d’allumage. Voici trois trucs pour ramener trois points de Washington.


  1. Concentration et marquage sur les coups de pied arrêtés


Même si le tireur attitré en la personne de Wayne Rooney est suspendu, D.C. United a marqué cinq de ses neuf buts sur phases arrêtées. Les coups de pied de coin sont donc des opportunités prisées par les troupes de Ben Olsen, surtout pour Steve Birnbaum au deuxième poteau. L’organisation défensive sur ces phases de jeu pourrait déterminer l’issue de la rencontre pour les Montréalais.


  1. Presser et centrer


Après trois blanchissages consécutifs pour commencer la saison, on est plus laxistes derrière du côté de D.C. United. Les revirements dans le cœur de la défense ou du milieu de terrain sont nombreux et coûteux et le côté gauche de la ligne arrière laisse plusieurs centres dangereux passer. Le pressing montréalais, s’il est juste, devrait bien engendrer des chances de marquer.


  1. L’opportunisme


C’est le propre des matchs à l’extérieur : les opportunités sont moins présentes, mais elles existent tout de même, comme on l’a vu au Yankee Stadium. Saphir Taïder ou Zakaria Diallo sont tous deux passés à un cheveu de donner l’avance à leur équipe, mais le manque d’opportunisme a signifié que l’Impact a amassé un seul point. Lorsqu’il y a des chances, il faut les saisir.