Notre choix au SuperDraft dans une situation semblable à celle de Krolicki l’an dernier
Ce n’est pas facile de rejoindre un groupe de joueurs professionnels en sortant de l’université. Il y a une période de transition entre les deux niveaux et pour certains, la marche est trop haute.
Mais le choix de l’Impact au SuperDraft, Amar Sejdic, semble prendre le tout assez bien, après une dizaine de jours dans son premier camp d’entraînement professionnel.
« Le défi, c’est de gagner le respect des autres, dit Sejdic. Je veux qu’ils sachent que je peux jouer et qu’ils aient confiance quand je suis en possession du ballon. Je pense que pour tout nouveau joueur à n’importe quel club, c’est important, et j’essaie de mettre l’accent là-dessus. »
Sejdic a été bien accueilli par ses coéquipiers lorsqu’il les a rejoints à l’aéroport la journée du départ de l’équipe et il était déjà familier avec une personne en particulier. Ken Krolicki, qui a signé avec l’Impact il y a un peu moins d’un an, jouait dans la même équipe que Sejdic dans le cadre d’un programme de développement et contre lui au niveau collégial.
Tout comme Sejdic, Krolicki a été choisi au SuperDraft en 2018, rejoignant l’équipe au camp d’entraînement. Il a fini par signer un contrat avant le début de la saison.
« Savoir ce que Ken a pu réussir, c’est important pour moi, dit Sejdic. Mon but n’est pas de faire exactement ce que Ken a pu accomplir, mais de performer à mon meilleur niveau et jouer pour mes coéquipiers. »
« Je connais Amar depuis longtemps, se rappelle Ken Krolicki. C’est un très bon joueur et je suis excité de jouer avec lui de nouveau. On a parlé et il sait ce qu’il doit faire. Je pense qu’il peut atteindre un autre niveau et il le pense aussi, donc je n’en ai pas plus à ajouter pour le motiver. »
L’année passée, avec le brassard de capitaine, Sejdic a aidé Maryland à remporter son quatrième titre de la NCAA, marquant le seul but de la finale et étant nommé le Joueur par excellence de la College Cup. Son comportement sérieux et sa maturité sont évidents, même parmi un groupe de professionnels. Ça a certainement aidé son adaptation hors du terrain.
« C’est une carrière, un emploi, pour les gars ici, a continué Sejdic. Les joueurs sont là pour leurs familles, pour eux-mêmes, donc l’engagement est là tous les jours. Tout le monde se pousse pour qu’on devienne plus forts et la compétition est toujours haute. Je suis parmi un groupe de personnes qui adorent ce sport. Ils jouent depuis un jeune âge parce qu’ils adorent ce sport et c’est pour ça qu’ils sont à ce niveau. Je le vois et ça me motive. »
