Le vice-président de l’Impact a passé 11 années avec le Bleu-blanc-noir
C’est l’heure des fleurs. Richard Legendre, le vice-président, développement stratégique et communications de l’Impact de Montréal, a annoncé hier qu’il prenait sa retraite après une illustre carrière de plus de 40 ans dans le domaine du sport québécois. Il laisse derrière lui un héritage remarquable dans l’histoire du sport de la province.
Pour souligner cette carrière qui lui a permis de toucher au tennis, à la politique provinciale et au soccer, Richard Legendre a rencontré les médias mardi après-midi au Stade Saputo pour discuter de son passé, du présent et bien sûr, de l’avenir, maintenant que ses activités professionnelles à temps plein vont prendre fin le 21 décembre.
Sur ce que l’Impact représente pour lui
« Après 11 ans avec l’Impact, c’est un peu mon 11 partant à moi. Comme vous pouvez vous l’imaginer, ce n’est pas facile pour moi de vous dire que je vais quitter l’Impact de Montréal, que j’aime profondément. Quand je suis arrivé en 2007, j’étais surtout bleu et blanc. 11 ans plus tard, je suis désormais et pour toujours Bleu-blanc-noir. »
Sur ce qu’il a accompli à l’Impact
« Ne souvenez-vous pas de moi, mais de la croissance de l’Impact de Montréal au cours de ces dernières années. C’est phénoménal ce qui s’est passé au cours de ces années. Le progrès qui a été fait sur tous les fronts est incroyable. J’ai pu en faire partie et accompagner Joey et tout le club. C’est ça que je veux qu’on retienne : l’énorme chemin parcouru. »
Sur l’annonce de sa décision
« Durant les 48 dernières heures, j’avais besoin de tout mon monde parce que je trouvais ça assez difficile. Je ne remettais pas ma décision en question. Plus que le moment approchait, plus je trouvais que je prenais la bonne décision pour moi et pour les miens. Mais c’est doublement difficile. C’est difficile de quitter l’Impact, que j’ai dans mes veines, mais c’est aussi difficile d’utiliser le mot retraite. »
Sur ce qui va lui manquer le plus
« Tout. Je suis un gars de sport. Oui, c’est mon travail, mais je ne pouvais pas manquer un match. Ni ici, ni à la télé, ni à la radio. Je vais m’ennuyer du travail d’équipe autour de ça, de toute la communication, que ça soit avec les supporters, les partenaires ou les médias. Ce qui est fascinant, c’est le côté extrêmement diversifié du sport. Le sport, c’est vaste, et c’est tout sauf un long fleuve tranquille. J’ai eu ce privilège d’en faire partie. »
Sur la raison derrière cette décision
« Je me trouve trop jeune pour continuer de travailler à temps plein! »
