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Le match contre le New England Revolution en couleurs

Match couleurs REVS 180505

Trois clés pour samedi après-midi au Stade Saputo

L’heure de la vengeance a sonné. L’Impact a subi sa plus lourde défaite depuis un bon moment sur le plastique du Gillette Stadium, il y a quelques semaines, s’inclinant 4-0 contre le New England Revolution. C’est le moment de mettre les barres sur les T et les points sur les I, surtout après une séquence de quatre défaites consécutives. Néanmoins, le Bleu-blanc-noir a bien fait pendant 70 minutes à Atlanta, la semaine dernière, et pourra s’inspirer de cette performance défensive; de plus, la pierre angulaire défensive des deux victoires montréalaises cette saison, Rod Fanni, est de nouveau à la disposition de l’entraîneur-chef Rémi Garde. Voici les trois clés de la visite des hommes de Brad Friedel, samedi à 13h (BILLETS – TVA Sports, 98,5fm, TSN Radio 690).


  1. Retrouver l’attitude des 70 premières minutes à Atlanta


Bien sûr, le contexte de ce match est différent – l’Impact est à domicile et aura plus souvent le ballon, et les Revs ne proposent pas le danger offensif d’Atlanta – mais les Montréalais peuvent trouver confiance dans le fait qu’ils ont réellement posé problème à l’adversaire avec leurs animations défensives. Le Bleu-blanc-noir devra être aussi difficile à démonter au Stade Saputo s’il veut espérer remporter la victoire; les Bostonnais encaissent en moyenne un but par match.


  1. Être prêt pour une bataille physique


Le trio défensif des Revs dans l’axe, formé par les défenseurs centraux Jalil Anibaba et Claude Dielna et complété par le milieu défensif Wilfried Zahibo, ne rechigne pas au duel physique. Il faut dire qu’ils ont la charpente pour le faire : chacun d’entre eux mesure plus de six pieds. Ajoutons à ça Juan Agudelo, six pieds un pouce, et Teal Bunbury, six pieds deux pouces, un peu plus loin devant, et le résultat donne une équipe volontaire et imposante. Le Bleu-blanc-noir devra être prêt à jouer de l’épaule.


  1. Marquer en premier


L’Impact l’a fait lors des deux derniers matchs, sans toutefois que ça ne paie ses dividendes. Tout de même, marquer en premier ouvre les possibilités aux Montréalais : non seulement la confiance est au rendez-vous, mais les espaces sont de plus en plus disponibles au fur et à mesure que l’adversaire se découvre pour attaquer. Et avec Nacho Piatti le magicien devant, ces espaces peuvent devenir profitables pour les hôtes de samedi.