« J’ai écouté mon cœur »
La nouvelle acquisition de l’Impact, le défenseur latéral Bacary Sagna, a rencontré les médias mardi matin au Centre Nutrilait pour la première fois depuis son arrivée à Montréal. L’international français a évolué en Premier League avec Arsenal et Manchester City pendant près de dix ans, avant de rejoindre le club italien Benevento Calcio en Serie A pour une saison. Voici un résumé de ce qui est sorti de la mêlée de presse, mardi matin.
Sur les raisons pour lesquelles il a choisi l’Impact
« Juste le feeling. Je suis quelqu’un de très famille, et je pense que c’est un club familial. Tout de suite en ayant parlé à l’entraîneur, j’ai compris que c’était ici que je voulais être. J’ai compris que c’était là qu’il fallait que je poursuive ma carrière. J’ai écouté mon cœur et je suis là aujourd’hui. »
Sur son choix de venir évoluer en Amérique du Nord
« En tant que joueur, c’est toujours un petit rêve au coin de sa tête, de pouvoir venir ici un jour, parce que c’est quelque chose de différent. C’est un continent différent, un championnat différent, et c’est quelque chose en tant que joueur européen qui nous attire. J’ai eu l’opportunité et je l’ai saisie. »
Sur ses discussions sur l’Impact avant de signer
« J’ai envoyé un message à Didier Drogba. J’ai parlé à Rod Fanni, qui est ici, avec qui j’ai évolué en Équipe de France. J’ai parlé avec l’entraîneur, qui est passé par Arsenal comme moi. Je n’ai eu que des bons retours. Je savais que j’allais être bien ici et je suis très content d’avoir fait ce choix. »
Sur l’entraîneur-chef Rémi Garde
« Le fait qu’on a tous les deux joué pour Arsenal a pesé dans la balance. Je suis cet entraîneur depuis très longtemps. Il a probablement été un des premiers joueurs français à aller jouer au Royaume-Uni. Il est ensuite devenu l’entraîneur-chef de Lyon et il a bien fait. J’aime la façon dont ses équipes jouent. Même quand il est venu ici, ce n’était pas facile au début. Il a commencé avec quelques revers, mais maintenant, on voit une grande amélioration dans l’équipe, et ils vont dans la bonne direction. »
Sur son niveau de familiarité avec la MLS
« Je suis le championnat parce que je des amis qui y évoluent, et parce que c’est un championnat que j’aime bien. En tant qu’amoureux du foot, c’est toujours intéressant de regarder quelque chose de différent. J’ai eu l’occasion de regarder l’Impact de Montréal aussi, parce que l’entraîneur est français et j’ai des amis qui sont ici aussi. Il y a un très bon niveau. »
Sur garder la forme après la saison européenne
« J’avais à cœur de rester en forme à un minimum. En sortant de Benevento, je me suis quand même reposé. Je me suis basé sur le calendrier des équipes européennes pour faire ma reprise et c’est ce que je me suis forcé de faire. J’ai parlé avec mon agent pour mettre en place quelques entraînements et même depuis la maison, je me suis entrainé. »
Sur le préparateur physique Robert Duverne
« C’est quelqu’un avec qui j’ai évolué en équipe nationale. C’est quelqu’un qui nous a fait énormément travailler, et qui a énormément apporté à l’équipe nationale, tout comme à son ancien club, Lyon. Le club peut avoir confiance lui parce qu’il ne lâche rien. Il pousse les joueurs jusqu’au maximum et il aime quand ils vont chercher dans leurs ressources. »
Sur Bastian Schweinsteiger, le prochain adversaire de l’Impact
« Je le connais. J’ai évolué contre lui plusieurs fois, avec l’équipe nationale ou même contre le Bayern. C’est un bon joueur de qualité. Quoi qu’il en soit, ça va être un bon match. »
