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Le match contre D.C. United en couleurs

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Une nouvelle époque commence pour les Noirs et Rouges

Un géant endormi de la MLS commence à se réveiller, tranquillement. Les champions de quatre Coupes MLS, d’une Ligue des champions de la Concacaf et de trois Coupes des États-Unis Lamar Hunt n’ont plus touché à un trophée depuis 2013 et ont terminé tout au fond du classement de l’Association Est deux fois dans les cinq dernières années. Mais l’aigle renait de ses cendres : le club washingtonien a inauguré son nouveau stade, le Audi Field, il y a moins d’un mois, et a accueilli un Joueur désigné de réputation mondiale, Wayne Rooney, récemment. L’Anglais a d’ailleurs marqué son premier but MLS la fin de semaine dernière, battant d’un petit pont son ancien coéquipier à Manchester United, Tim Howard, dans une victoire de 2-1.


L’équipe de Ben Olsen est dans une situation étrange, mais favorable, en ce moment : avec 16 matchs à jouer, le United original en Amérique du Nord n’a que quatre déplacements à gérer, incluant celui de samedi à Montréal. Ça tombe bien, puisqu’avec une seule victoire à l’extérieur cette saison, le Black-and-Red n’est pas une grande force sur la route, surtout défensivement : le gardien David Ousted a donné 30 buts à l’étranger en 13 matchs, dans les mêmes eaux qu’Orlando City SC et que le Minnesota United FC, et a accordé trois buts ou plus dans sept rencontres. Voici les trois éléments à surveiller au Stade Saputo samedi, dès 19h30 (BILLETS – TVA Sports, 98,5fm, TSN Radio 690).


  1. Éviter les revirements


Malgré les problèmes défensifs évidents du D.C. United, il faut se méfier de leur force de frappe devant. Le quatuor offensif, même quintet, composé de Yamil Asad, Luciano Acosta, Paul Arriola et Wayne Rooney, à qui s’ajoute parfois Zoltán Stieber, peut causer des ravages en transition. Les Montréalais devront conclure leurs actions offensives et limiter les pertes de ballon pour s’assurer de rester équilibrés tout au long du match.


  1. Tester le dernier rideau défensif


Les assises défensives des représentants de la capitale étasunienne sont plutôt friables. Beaucoup d’espaces sont disponibles tant dans les intervalles que sur les ailes et règle générale, on ne coupe pas bien les lignes de passe dans le dernier tiers. Avec la forme du moment de Piatti, Silva et Taïder, les Birnbaum, Brillant, Fisher et Mora en auront plein les bras.


  1. Centrer, centrer, centrer encore


Le D.C. United concède beaucoup, beaucoup, beaucoup sur des centres, tant aériens qu’au sol. Le marquage dans la surface est souvent approximatif et ça laisse des opportunités aux attaquants de tirer sans trop d’ennuis. Le Bleu-blanc-noir devra affûter ses centres, un domaine somme toute maîtrisé par les joueurs de couloirs montréalais, pour causer des problèmes dans la surface des visiteurs.