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L'Impact discute des péripéties en Ligue des champions

BUSH CL APR 12 GM

La Ligue des champions est toujours un sujet d’intérêt à Montréal, probablement en raison des aventures du club en Concacaf ces dernières années. Alors que les Red Bulls et le Toronto FC ont disputé le match retour de leurs demi-finales de la Ligue des champions de la Concacaf, quatre affrontements de quarts de finale de Ligue des champions ont également eu lieu sur le Vieux Continent. Après que Roma a battu Barcelona 3-0, se qualifiant pour la prochaine ronde grâce à la litigieuse règle des buts à l’étranger, c’était au tour de la Vecchia Signora de faire l'impossible et revenir d’un déficit de trois buts au domicile de l'incomparable Real Madrid. Contre toute attente, la Juve a trouvé le fond du filet trois fois pour revenir à égalité. Cela a rappelé au milieu de terrain Nacho Piatti les remontées qu’il a vécues lui-même au cours de sa carrière.


« Je me souviens une fois avec San Lorenzo, nous jouions dans la Copa Libertadores et nous avons marqué dans les cinq dernières minutes pour gagner, s’est remémoré Piatti. Hier, la Juve a très bien fait, mais la fin est regrettable. C'est quand même génial pour les équipes de Serie A d'avoir de tels résultats. »


Dans les arrêts de jeu, les vents se sont retournés contre le géant italien. Lucas Vázquez a subi une faute dans la surface et l'arbitre a sifflé le penalty. Pour aggraver les choses, la passion de Buffon a eu raison de lui, et il a été expulsé pour ses protestations enflammées.


« Pour être honnête, je pense que c'est probablement un penalty, a déclaré Bush. Mais que ce soit un penalty ou non, je pense que l'arbitre doit montrer un peu plus de sang-froid au lieu d'expulser le meilleur gardien de but dans l'histoire du soccer, selon moi. À moins que l'arbitre ne reçoive une baffe, vous ne pouvez pas l’expulser. Un, à cause du scénario, et deux, à cause du penalty. »


Ronaldo, le nommé pour tirer des 11 mètres, a redonné l’avantage au Real en battant le gardien remplaçant avec un tir précis dans le coin supérieur droit. Malgré la fin déchirante pour les Turinois, l’affrontement qui s’est déroulé au Santiago Bernabéu a démontré les montagnes russes qu’on peut vivre dans le sport.


« C’est les moments très intenses du football, au plus haut niveau possible, a dit l’entraîneur-chef Rémi Garde. Juste voir la Juve être capable de revenir de 3-0 contre le Madrid, au Bernabéu, ça montre à quel point ces clubs sont incroyables. Leur histoire est tellement riche qu’elle leur permet de réaliser des exploits comme ça. La fin du match a été dramatique, dans le sens du drame, à cause de l’intensité des émotions. Si c’était un penalty ou non, je ne pense pas que mon opinion est très intéressante. »