Rod Fanni sait comment laisser une bonne première impression.
L’international français a débuté son premier match avec le Bleu-blanc-noir samedi et sa tâche était aussi grande que le match : limiter deux des meilleurs attaquants de la ligue, Sebastian Giovinco et Jozy Altidore. On peut maintenant dire que Fanni – et le reste de la défense montréalaise – ont fait un très bon travail.
« Papi Fanni a très bien fait, a blagué le milieu de terrain Samuel Piette. Il est très solide. C’est une présence importante pour nous en charnière centrale. Il est très imposant, donc il a gagné beaucoup de duels contre Altidore. Il est très serein avec la balle avec de bonnes relances. »
« C’est une influence, a dit l’entraîneur-chef de l’Impact, Rémi Garde. Je pense qu’il est allé en crescendo dans le match. Il nous a fait du bien en deuxième mi-temps surtout, sur des situations où il fallait être présent physiquement et lire les combinaisons de Giovinco et d’Altidore. Il a été très présent et je pense que sur ce match-là, il a déjà donné beaucoup de ce que je m’attendais. »
36 ans et aucun signe de ralentissement
Les supporters montréalais ont vu seulement un extrait de ce qu’un défenseur comme Fanni peut faire contre une opposition offensive de grand talent. Si l’ex-Marseillais a rejoint l’effectif dans la semaine du match contre Columbus, le jour de sa première titularisation est resté secret, surtout en considérant le fait que le défenseur central n’avait pas joué un match professionnel depuis longtemps.
« Personnellement, je me connais, je ne suis pas encore à 100%, mais c’est normal, ça fait longtemps que je n’ai pas fait un match plein, a-t-il expliqué. Mais ça s’est quand même bien passé pour une première. Je suis vraiment confiant pour la suite et ça me donne encore plus envie de travailler pour être au mieux au plus vite. »
Le défenseur central français aura jusqu’au 31 mars pour se préparer pour le prochain match, quand l’Impact voyagera à Seattle pour un match contre le Sounders FC. Même si nous n’avons pas vu la totalité de ce que Fanni peut offrir, c’est difficile de ne pas chanter ses louanges à la suite d’une performance défensive de cette envergure.
« Quand un joueur joue encore à 36 ans, sans avoir vécu beaucoup de blessures majeures au cours de sa carrière, tu peux deviner que c’est un grand professionnel, a ajouté Garde. Il adore le foot et il est très passionné. J’ai vérifié toutes ces infos à travers plusieurs conversations que j’ai eues avec des personnes que je connais en France, parce je ne connaissais pas Rod personnellement. Je savais qu’il avait besoin encore un peu de temps, mais j’avais besoin de lui aujourd’hui. Quand je le lui ai demandé, il m’a dit que bien sûr, il était prêt. »
