CFMTL Media

Ken Krolicki, repêché puis signé

Krolicki GM1

La nouvelle année a représenté une tornade d’émotions pour le milieu de terrain Ken Krolicki. Après sa quatrième et dernière saison à la Michigan State University, où il a été titularisé 20 fois et a été un morceau important au cœur de l’équipe, Krolicki a été sélectionné en troisième ronde, 53e au total par l’Impact de Montréal au SuperDraft de la MLS. Il a ensuite rejoint l’équipe directement à Miami pour la première portion du camp d’entraînement. Et à la suite d’un mois de travail acharné, le nouveau numéro 13 de l’Impact a paraphé son premier contrat professionnel, mercredi, avec le Bleu-blanc-noir.


« Je n’avais aucune idée d’où j’allais, mais je suis heureux d’être tombé ici, à Montréal, et je suis prêt à commencer, a-t-il affirmé. C’est extraordinaire et surréel. J’ai travaillé très fort et j’ai cru en mes capacités. Les entraîneurs ont aussi vu que j’étais au niveau, j’en suis heureux. Je suis prêt à tout donner pour le club. »


Impressionner l’équipe technique

L’équipe d’entraîneurs a remarqué Ken Krolicki à la séance d’évaluation des joueurs, avant le SuperDraft, mais a choisi d’échanger les choix du club en première ronde contre de l’argent d’allocation. Quand la troisième ronde est venue et que Krolicki était encore disponible, le choix était facile.


« C’est un joueur qui a démontré beaucoup de potentiel durant le camp d’entraînement, un potentiel que j’ai rapidement remarqué durant les séances d’évaluation, a dit l’entraîneur-chef de l’Impact, Rémi Garde. C’est surprenant, je ne pensais pas qu’il serait toujours disponible après que toutes les équipes aient eu leur tour deux fois. J’ai été très satisfait de pouvoir le sélectionner, surtout après que nous ayons pu faire ce que nous voulions lors de la première ronde. Je peux voir de la façon dont il s’applique au travail et par son professionnalisme durant ces trois semaines qu’il est un joueur qui sera très utile durant la saison. »


S’adapter au soccer américain

Né au Japon d’un père américain et d’une mère japonaise, Krolicki a déménagé aux États-Unis à l’âge de 15 ans, mais il a commencé à toucher au ballon dès ses 4 ans avec son frère.


« En venant aux États-Unis, j’ai remarqué que le jeu était plus physique et j’ai appris cet aspect du sport ici, s’est rappelé Krolicki. La majorité de mon apprentissage du soccer s’est fait au Japon. C’est mon identité en tant que joueur. Je peux faire le travail ingrat dans une équipe, mais je pense aussi que je suis assez technique. »


Ce n’est cependant pas seulement son talent sur le terrain qui lui a permis de décrocher un contrat MLS. Comme l’entraîneur-chef Garde l’a répété, Krolicki a un fort caractère qu’il a démontré au camp, travaillant aussi dur que possible pour se démarquer dans cet effectif professionnel.


« C’est important d’avoir une force mentale, a ajouté Krolicki. Si tu ne performes pas au niveau demandé, tu ne joues pas. Il faut arriver à l’entraînement tous les jours avec la bonne mentalité et être prêt à travailler. C’est ce que j’ai appris. Ce sera difficile mais je suis prêt pour ce défi. C’est ce que j’aime faire. Je me pousse chaque jour dans tous les aspects de ma vie. Je pense que c’est seulement un nouveau défi qui me poussera à aller encore plus loin dans ma carrière. »