L’Impact de Montréal toujours parfait en matchs préparatoires en 2018
Avec trois victoires en trois matchs amicaux jusqu’à maintenant pour l’Impact de Montréal, la bonne humeur règne. La dernière conquête du Bleu-blanc-noir est survenue samedi soir dernier, contre les Tampa Bay Rowdies. Des buts de Saphir Taïder et Nacho Piatti ont procuré une victoire de 2-1 aux Montréalais, mais après le match, les éloges fusaient vers le défenseur latéral droit Michael Petrasso.
« Les deux buts sont un peu à lui, au bout du compte, dit le milieu de terrain Saphir Taïder. C’est lui qui est déterminant dans les deux actions. Il centre le ballon et je n’ai qu’à le pousser dedans et il a fait le gros du travail sur le deuxième but. C’est presque un doublé pour lui. »
C’est le centre de Petrasso qui a permis à Saphir Taïder de marquer son premier but sous ses nouvelles couleurs, et son travail acharné sur le flanc droit lui a permis de se tirer de la mêlée de joueurs des Rowdies avec le ballon pour ultimement trouver un Taïder libre sur l’action du deuxième but de l’Impact.
Pour Petrasso, ce camp d’entraînement est un premier contact avec le calibre de la MLS, lui qui a rejoint l’effectif montréalais cet hiver en provenance de l’Angleterre, où il est demeuré durant quelques années. Et bien que Rémi Garde ne connaissait pas l’international canadien, il savait que ses qualités lui permettraient de bien s’intégrer à une équipe MLS.
« J’ai vu beaucoup de vidéo de Michael et ce que j’ai par-dessus tout aimé, c’est son tempérament, explique l’entraîneur-chef de l’Impact. Quand on joue quatre ou cinq ans en Angleterre, ça prend du caractère pour y rester aussi longtemps et il le démontre sur le terrain. »
Oui, beaucoup de caractère, mais ça ne transparait pas à l’extérieur du terrain, où il est plutôt tranquille. Il fait plutôt parler ses pieds sur le terrain, contre l’adversaire.
« C’est là qu’il s’exprime, sur le terrain, dit l’ailier et cochambreur Raheem Edwards. Il est silencieux, mais sur le terrain, il est agressif et c’est ce qu’on a besoin dans l’équipe. »
Deux demies, deux histoires
L’Impact a encaissé un premier but sur phase de jeu depuis le début du camp, lors de la deuxième mi-temps du match de samedi, le seul autre but encaissé étant venu sur coup de pied arrêté, mercredi dernier contre le Chicago Fire. Même si le Bleu-blanc-noir a répondu deux minutes plus tard pour reprendre les devants, garder l’adversaire à zéro reste un facteur important pour les joueurs et l’équipe technique.
« Nous allons repasser leur but pour voir comment ils ont marqué, parce que pour nous, c’est important de réaliser des blanchissages et c’est ce que veut l’entraîneur, souligne Michael Petrasso. Nous allons y travailler et voir ce que nous pouvons changer. Nous avons commencé la deuxième demie un peu plus lentement. Je pense qu’au retour des vestiaires, on doit être plus forts et plus rapides, surtout qu’on détenait l’avance. C’est à ce moment qu’ils sont revenus dans le match et qu’ils ont repris confiance. »
« Nous avons été un peu moins sereins dans notre jeu et nous avons moins bien contrôlé ce que nous voulions faire, poursuit Rémi Garde. Nos adversaires ont été plus agressifs et ont gagné plus de duels. Nous avons semblé moins confortables physiquement. J’en demande beaucoup à mes joueurs, mais c’est mon rôle, et je leur répète que gagner des matchs, ce n’est pas facile. Au bout du compte, il y a de la satisfaction par rapport à cette victoire, mais nous avons encore du travail à faire. »
L’Impact pourra justement tester le progrès de ce travail dès mercredi soir, lorsque l’équipe affrontera le Philadelphia Union au Joe DiMaggio Sports Complex de Clearwater, dans le cadre du Rowdies Suncoast Invitational. Le match sera webdiffusé en direct sur impactmontreal.com.
