CFMTL Media

Différentes langues, même compréhension

Piatti _ GM

Les nouveaux ajouts à l’effectif s’intègrent malgré la barrière de la langue

Le ballon rond est international. Dans la plupart des clubs, on entend à tout le moins deux ou trois langues différentes dans le vestiaire. Par exemple, à l’Impact de Montréal, des joueurs parlent le français, l’anglais, l’espagnol et l’italien régulièrement, mais en creusant, on trouve plusieurs autres langues. Le défi pour tous est de trouver un moyen de se comprendre. À ce sujet, les joueurs n’hésitent pas à contribuer. Samuel Piette, entre autres, est trilingue et vient en aide à ses coéquipiers.


« J’essaie de traduire un peu pour les gars, a dit Piette. Par exemple, Jeisson ne parle pas anglais, seulement espagnol. Pour l’aider, il y a Piatti, Cabrera ou moi. Les Canadiens qui ont rejoint le groupe, comme Edwards ou Petrasso, s’intègrent au groupe lentement mais sûrement, et je les ai aidés à rencontrer les plus anciens. C’est la même chose avec les joueurs français, comme Diallo et Diop. J’aime ce rôle et j’y prends plaisir. »


Nacho Piatti contribue également de son côté, en aidant Jeisson Vargas en particulier à s’intégrer au collectif, lui offrant aide et conseils sur la ville et sa culture.


« Cabrera, Mancosu, Donadel et moi lui avons parlé et nous lui avons laissé savoir que nous sommes là s’il a besoin de quoi que ce soit, s’il a des questions sur la ligue, la ville, ou autre chose, a dit Piatti. Nous voulons qu’il se concentre sur son jeu et qu’il ne s’en fasse pas avec le reste. C’est un très bon joueur et il a seulement 20 ans. Nous avons besoin de lui et il s’est très bien entraîné cette semaine. »


Piatti se souvient d’un moment, à ses débuts à Montréal, en 2014, alors qu’il ne connaissait pas très bien la ville, excepté qu’elle avait une équipe qui jouait en MLS. La neige, se souvient-il, lui avait fait forte impression.


« La langue et la température sont les choses les plus frappantes, a dit Piatti. Quand on arrive ici pour la première fois, ce qu’on remarque, c’est la neige. J’y suis habitué maintenant. C’est seulement la première impression, après, on s’y plait. »


Les membres de l’équipe technique, comme on le sait, sont tous français, mais ils parlent aussi anglais. Pour l’Italien Matteo Mancosu, ils s’en tirent très bien jusqu’à maintenant grâce à un mélange de plusieurs langues.


« Nous parlons tous la langue du soccer, a dit Mancosu avec un sourire en coin. Nous pouvons discuter de façons différentes : en anglais et même en français, qui ressemble à l’italien. Nous nous comprenons d’une façon ou d’une autre. »