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Monter les échelons : James Pantemis

PANTEMIS

Le développement de jeune talent local à l’Académie est l’un des piliers de la stratégie à long terme de l’Impact. Récemment, les supporters du Bleu-blanc-noir ont pu apprendre à découvrir les produits de l’Académie Ballou Tabla, David Choinière et Anthony Jackson-Hamel, entre autres, eux qui sont passés de joueurs adolescents au potentiel intéressant à professionnels en début de carrière. Cette année, ç’a été le tour de James Pantemis.


Le jeune homme de 20 ans originaire de Kirkland a signé un contrat MLS de joueur formé au club en novembre, bien qu’il se soit entraîné avec la première équipe durant toute la saison 2017.


Pantemis a rejoint l’Académie de l’Impact en 2014, en provenance du Lakeshore SC.


« Quand j’ai commencé à m’entraîner avec la première équipe et à fréquenter un environnement professionnel à tous les jours, la possibilité de devenir pro est apparue, explique Pantemis, de retour de Bologne pour un stage d’entraînement. J’ai réalisé que j’étais capable de suivre le niveau dicté par les autres dès le début. J’ai commencé à y croire. »


Pantemis est revenu de son deuxième passage avec le Bologna F.C. 1909, le club de Serie A propriété de Joey Saputo, président du Bleu-blanc-noir. Sa première résidence en Italie s’est faite en septembre et a duré trois semaines.


« Je m’attendais à quelque chose d’autre lors de mon premier voyage, admet Pantemis. Je ne peux pas dire que j’ai été surpris, mais j’ai trouvé que le jeu et le rythme étaient assez similaires à ce qu’on voit en MLS. C’est la constance qui est la plus grosse différence. Tout est parfait. Quand je suis revenu à Montréal, j’ai remarqué que je jouais différemment. Je m’entraînais avec plus d’aisance et j’étais plus confiant. Je me suis concentré à bien faire les détails. »


Posé, concentré et toujours sérieux, l’attitude professionnelle de Pantemis sur et hors du terrain démontre toute sa maturité. Sa mentalité, dit-il, est un facteur important de ses succès comme gardien de but; il a d’ailleurs développé cette mentalité encore plus à l’Académie, avec l’aide d’un préparateur mental.


« Être gardien, c’est la position la plus difficile, ajoute Pantemis. Les gens pensent qu’il suffit d’arrêter le ballon, mais c’est bien plus que cela. Les attaquants, quand ils ratent, ils ont une autre chance bien vite. Les milieux de terrain, s’ils ajustent mal un long ballon, la prochaine passe suivra. En tant que gardien, c’est différent : si l’autre équipe obtient une opportunité de marquer et la termine, c’est de ta faute. Il faut apprendre à gérer ça et ignorer ce qui nous entoure. C’est dans la tête. »


Le jeune Pantemis, 20 ans, a grandi en regardant son idole, le gardien espagnol Iker Casillas, et suit de près la carrière d’un autre grand ibérique, David de Gea. Mais en tant que Montréalais, son équipe a toujours été le Bleu-blanc-noir.


« J’ai grandi en jouant au soccer à Montréal et je me souviens encore des matchs de l’Impact en NASL, se rappelle Pantemis. Tout s’est bien passé pour moi et je joue pour le club de mon enfance. C’est un rêve devenu réalité. »