Toronto, logiquement
Pour la première fois dans l’histoire de la MLS, le champion est canadien.
Un peu comme Marc Arcand, le Toronto FC a eu sa rédemption devant ses supporters au BMO Field, mais ça n’a pas été un chemin facile pour les représentants de la Ville Reine. La saison record des Reds a semblé se refroidir durant les séries éliminatoires, eux qui auront eu la peau des New York Red Bulls avec difficulté et qui auront éliminé le Columbus Crew SC par la plus petite marge pour se mériter une place en finale pour la deuxième année consécutive.
Et pour rendre les choses encore plus compliquées, c’était une fois de plus le Seattle Sounders FC qui se dressait sur la route des Torontois. D’ailleurs, durant ces séries éliminatoires de la Coupe MLS, les Washingtoniens ont traversé avec facilité leurs adversaires, notamment en indiquant la porte de sortie au Houston Dynamo, 5-0 en demi-finale.
Si l’effectif de Brian Schmetzer arrivait en finale avec panache, les bois ont probablement tombé en traversant la frontière.
Pour sa part, le Toronto FC n’est pas passé à côté de son match. Dominant en possession, dangereux lors de ses nombreuses vagues offensives, les Reds ont de plus maîtrisé le danger des Sounders, Nicolás Lodeiro en tête, en gagnant 58 des 82 duels.
Le gardien Stefan Frei, joueur par excellence de la finale 2016, a encore connu un grand match devant la cage seattlïenne, tellement qu’on s’est demandé s’il allait répéter l’exploit, mais cette fois, du côté vaincu.
Au bout du compte, c’est celui qui a ouvert la marque qui a remporté l’honneur individuel. Jozy Altidore, repéré par Sebastian Giovinco, a coupé la défense des Sounders en deux et a battu Frei du pied gauche. Vázquez a ajouté le but d’assurance en fin de match pour mettre fin aux débats.
