Une histoire d’Impact

Une histoire d’Impact – Du 7 au 13 mai

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7 mai 2010

Enfin! Montréal tient son équipe de MLS. Le commissaire de la première division nord-américaine, Don Garber, est à l’Excentris pour souhaiter la bienvenue en MLS à la métropole québécoise. « Je m’attends à de grandes choses ici », déclare-t-il, prophète. Heureux et soulagé d'offrir à ses supporters la 19e équipe de la MLS, le président du club Joey Saputo est émotif au moment de l’annonce. « C’est ce que Montréal méritait, lance M. Saputo. Une grande ligue qui se joint à une grande ville. »


8 mai 2010

Au lendemain de l’annonce, pas le temps d’être complaisant. L’Impact a rendez-vous avec les NSC Minnesota Stars, l’ancêtre de l’actuel Minnesota United FC de la MLS. Or, malgré l’expulsion du défenseur Kevin Friedland à la 69e minute, ce sont les Stars qui ouvrent la marque à la 78e, gracieuseté de Brian Cvilikas. Le but fouette les troupes bleu-blanc-noir. À la reprise, quelques secondes à peine suffisent à Rocco Placentino pour rediriger un centre de Tony Donatelli et mettre les compteurs à 1-1. Dans les arrêts de jeu, Placentino donne la victoire à l’Impact « d’un coup de tête rageur », précise Pascal Milano dans La Presse. Mais le héros du jour insiste : c’est une réussite d’équipe. « La chose importante, souligne Placentino, est de gagner les trois points face à une équipe difficile qui jouait avec la muraille de Chine derrière. »


11 mai 2011

En ce mercredi soir, le Stade Saputo profite d’un avant-goût de la MLS. Thierry Henry et ses New York Red Bulls sont en ville pour une rencontre amicale chaudement disputée. Si Dwayne De Rosario et Henry sont privés de buts par le poteau et l’assistant-arbitre, respectivement, Ali Gerba est cependant le seul buteur du match, de la tête. Du reste, puisque les deux équipes sont en plein championnat – les Red Bulls n’ont même pas eu l'occasion de s’entraîner entre leur match du samedi à Los Angeles et celui-ci –, tous les joueurs sauf les gardiens remplaçants obtiennent du temps de jeu. Ce qui n’empêche pas le pilote montréalais Marc Dos Santos d’observer que, de plus en plus, « des repères se créent sur le terrain ».