Une histoire d’Impact

Histoire d’Impact – Du 16 au 22 avril

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16 avril 1999

Poursuivons où nous nous étions laissés la semaine dernière : l’Impact vient d’éliminer le Heat de Harrisburg. Il a rendez-vous avec le Crunch de Cleveland en demi-finale d’association. Et ça commence drôlement bien. Le Bleu-blanc-noir joue avec le feu au Centre Molson, comme le souligne Martin Smith dans le Journal de Montréal, mais il finit par avoir raison du Crunch malgré un but de trois points des visiteurs en fin de rencontre qui donne des sueurs froides aux Montréalais. L’Impact l’emporte 10-9 pour prendre l’avance 1-0 dans la série, Mauro Biello marque deux « très gros buts » (citation directe), et Goran Vasic du Crunch « [recrée brillamment] la mort de Jean le baptiste aux pieds de l’arbitre afin de provoquer une punition à l’Impact », nous apprend Richard Labbé de La Presse, qui s’est visiblement déjà amusé en regardant le soccer, finalement.

Histoire d’Impact – Du 16 au 22 avril -

19 avril 2008

Cinq changements par match. Une hérésie? Mais non. Il y a quelques années à peine, c’était encore ce que les règlements permettaient à un entraîneur de l’Impact. Et Hugo Fontaine, dans La Presse, rappelle au lendemain d’une victoire de 2-1 de l’Impact à Miami que l’entraîneur-chef Nick De Santis n’hésite pas à en profiter. Le pilote montréalais fait entrer Dwight Barnett à la 79e minute du match, puis Charles Gbeke à la 82e. À la 83e minute, les deux joueurs « [conjuguent] leurs efforts pour mener au but victorieux de Barnett. » Gbeke presse le gardien de Miami, Josh Saunders, si bien que celui-ci rate son dégagement. Le ballon tombe devant Barnett, qui lobe tout le monde pour donner la victoire au Bleu-blanc-noir. Cette réussite est d’autant plus remarquable que les locaux avaient pris l'avance à la 16e minute et qu’ils avaient raté d’excellentes occasions en deuxième mi-temps, après que Roberto Brown ait créé l’égalité.


21 avril 2007

Laissons Sophie Allard, de La Presse, raconter le contexte du début du match. « Lorsque l’annonceur a crié son nom au micro lors de la présentation d’avant-match hier soir, Daniel Antoniuk a bombé le torse et s’est martelé la poitrine de ses poings, tel un gorille. Tel un Silverback. L’attaquant, cédé à Atlanta après un an à Montréal, semblait vouloir montrer qu’il ne se laisserait pas intimider par ses anciens coéquipiers. » Comme de fait, Antoniuk marque les deux buts des siens ce soir-là à Atlanta. Mais la vengeance est un plat qui se mange froid : Matthew Palleschi et Leonardo Di Lorenzo inscrivent deux buts dans le dernier quart d’heure, et le Bleu-blanc-noir se sauve avec un verdict nul de 2-2, le tout en se débrouillant sans six membres de son effectif dont Nevio Pizzolitto, Zé Roberto et Jason Di Tullio, tous touchés à un genou.