Culture Foot

Les pauses internationales, aimées et détestées

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Certains l’aiment, d’autres l’abhorrent; la pause internationale arrive périodiquement et sporadiquement dans la saison. Parfois un avantage et une bénédiction, parfois une malencontreuse interruption, elle touche particulièrement les équipes comportant plusieurs joueurs internationaux convoqués par leur sélection. Découvrez l’utilité et les frustrations reliées à ces cinq pauses annuelles d’une semaine – en mars, juin, août, octobre et novembre – avec votre chronique Culture Foot.


Les qualifications pour les tournois majeurs

Au soccer, pas de passe-droit (sauf pour l’hôte) : tous les pays qui visent une participation aux tournois internationaux doivent se qualifier préalablement, au fil d’un processus déterminé par leur confédération régionale. Ainsi, la campagne qualificative peut durer d’un an et demi (comme en Europe et en Afrique) à deux ans et demi (comme en Amérique du Nord). À ce stade-là, les matchs qualificatifs les plus intéressants ont souvent lieu en Amérique du Sud, où toutes les équipes sont dans le même groupe et doivent s’affronter à deux reprises, à domicile et à l’étranger. Les chocs entre l’Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie et l’Uruguay, entre autres, sont donc garantis, tandis qu’ailleurs, il faut espérer un tirage favorable pour avoir quelque chose de tangible à se mettre sous la dent, au lieu d’un France – Saint-Marin qui terminera 10-0.


Les matchs amicaux de prestige

Même en processus de qualification, les sélections nationales n’ont pas toujours deux rendez-vous officiels lors de ces fenêtres. Les fédérations ont ainsi l’occasion de placer des matchs amicaux à l’horaire. Comme les résultats de notre équipe nationale unifoliée sont en demi-teinte – de noir – depuis quelques années, nous devons souvent nous rabattre sur ces affiches amicales pour nous sustenter. Mais cette fois-ci, le Canada disputera un tournoi majeur, la Gold Cup, dès le vendredi 7 juillet.


L’absence de matchs de ligue

Bien sûr, le bonheur des uns fait le malheur des autres. Pour chaque supporter heureux de pouvoir regarder des matchs internationaux, un autre grogne à l’idée de devoir se priver d’un match de son club, en plus de retenir son souffle pour que tous ses joueurs partis aux quatre coins du monde reviennent en santé. C’est d’ailleurs l’une des plus fréquentes critiques à l’égard de ces fenêtres : elles cassent le rythme des ligues pour des matchs qui sont parfois sans péril, parfois sans enjeu.