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Deux verdicts nuls, deux sensations bien différentes

DuvallNYCFC

S’il y avait bien quelques regrets, le 11 mars dernier, après que l’Impact ait laissé filer une avance de 2-0, les Montréalais ont fait preuve d’une grande persévérance, samedi.


Menés 1-0 par le New York City FC au Yankee Stadium, ils n’ont pas cédé un pouce aux locaux, et ils ont été récompensés : le Bleu-blanc-noir est revenu au bercail avec un point bien mérité après avoir ramené la marque à 1-1.


« Bien sûr, quand on échappe une avance de 2-0 à la maison, on est frustré, a reconnu le gardien Evan Bush. Tout au long de la semaine, nous n’avons pas laissé cela s’infiltrer dans nos esprits. Il faut en tirer de la motivation, de l’énergie, tout en comprenant que nous avons aussi été bons dans l’ensemble la semaine dernière et qu’il faut poursuivre sur cette lancée. Si nous continuons à jouer comme nous l’avons fait pendant 80 minutes la semaine dernière et pour la majorité du match [de ce samedi], nous allons bientôt commencer à gagner des rencontres. »


Devant Bush, le quatuor défensif a empêché le dangereux David Villa de faire des dommages. Un de ses membres, Chris Duvall, était de retour au Yankee Stadium après trois saisons chez le rival local du NYCFC, les New York Red Bulls, avec lesquels Duvall a notamment participé au légendaire 0-7 du 21 mai 2016.


On ne bat pas l’équipe hôte par sept buts tous les jours, mais du moins, Duvall s’est dit satisfait de son retour – et tout particulièrement des ajustements réalisés par le Bleu-blanc-noir pour revenir au pointage en seconde période.


« Nous avons beaucoup discuté à la pause, et nous avons essayé d’apporter quelques changements sur le terrain, a raconté Duvall. Ils créaient des surnombres sur les flancs avec leurs milieux de terrain, alors nous avons tenté de nous organiser un peu mieux, car avec ces surnombres, ils faisaient des une-deux pour jouer derrière nous. Il fallait les empêcher de nous faire avancer et d’ouvrir les espaces qu’ils exploitaient. Lorsque nous avons trouvé comment régler cela, c’était plus facile de prédire leurs mouvements en seconde période pour ensuite intercepter des ballons ou, du moins, leur compliquer la tâche quand ils tentaient de jouer derrière nous. »