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Montréal-Toronto, une rivalité sans pareille

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Le dernier match à domicile de l’Impact de Montréal en 2016, le mardi 22 novembre à 20h au Stade olympique, promet d’en être tout un.


La route du Bleu-blanc-noir vers la Coupe MLS passe par une finale de l’Association Est et par le retour de la plus grande rivalité sportive du Canada : Montréal contre Toronto.


N’en déplaise aux nombreux partisans qui auraient souhaité voir les deux équipes new-yorkaises en venir aux prises, cette finale de l’Est opposera deux équipes qui se connaissent depuis longtemps et qui, au fil de leurs affrontements aux accents sociopolitiques et historiques, ont construit une rivalité comme nulle autre en MLS.


« C’est un superbe scénario pour Montréal et pour le Canada, a souligné le capitaine de l’Impact, Patrice Bernier. New York contre New York aurait eu un attrait pour beaucoup de gens, mais on remarque aussi que certains de nos matchs sont choisis par la télévision américaine et que Montréal-Toronto, ça vend. On s’assurera que ce match vend – mais surtout pour l’Impact de Montréal.


« Depuis 2013, chaque match contre eux revêt un gros enjeu, pour nous ou pour eux, et ça accentue la rivalité, a poursuivi Bernier. Ces dernières années, les deux équipes cherchent à aller plus loin en séries. Depuis la fin 2013, chaque match prend de la valeur, et celui qui s’en vient est le plus grand. C’est une finale d’Association. »


L’occasion a déjà convaincu plus de 30 000 fidèles du Bleu-blanc-noir qui se sont procuré leurs billets pour le premier match de cette finale de l’Est depuis dimanche soir, à un rythme qui rappelle la frénésie précédant la mémorable finale de la Ligue des champions de la CONCACAF contre Club América en avril 2015.


Ce soir-là, le stade rempli à craquer (61 004 partisans) avait insufflé un élan irrésistible en début de match à l’Impact, qui avait ouvert la marque dès la huitième minute. Si les Montréalais avaient fini par concéder la victoire aux Mexicains, ils espèrent néanmoins un appui semblable des leurs – avec un dénouement différent, bien entendu.


« Il faut 60 000 personnes, a martelé Dominic Oduro. Les supporters doivent venir au stade. Nous jouons contre Toronto, que voulez-vous de plus? C’est difficile de faire mieux. Je les incite à venir nous encourager comme ils l’ont fait contre Club América en Ligue des champions. »


« Je suis convaincu que Montréal peut remplir le stade, a ajouté Bernier. Les gens voient que chaque match est une situation de mort subite. Il y a un peu plus de 30 000 billets vendus, mais il reste encore de la place. Il faut remplir le stade. Ce stade est bien, mais il est beaucoup mieux quand il vibre avec 60 000 personnes. Le 12e joueur aura à jouer son rôle, et on aura besoin des Montréalais. »