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Organisé, structuré, l’Impact met la table pour le match retour

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Les quatre équipes locales ont réussi des victoires par blanchissage dans les matchs aller des demi-finales d’Association en MLS, dimanche. Mais l’Impact a réalisé un exploit hors du commun en l’emportant 1-0 contre les New York Red Bulls.


En mettant fin à la série de 20 matchs sans défaite des New-Yorkais, toutes compétitions confondues, l’Impact a, justement, confondu les sceptiques. Souvent nommés parmi les favoris pour la Coupe MLS, les Red Bulls semblaient invincibles à la lumière de cette séquence dont l’origine remonte au 10 juillet et au cours de laquelle ils ont marqué au moins deux buts dans 16 rencontres.


L’une des équipes à les en avoir empêchés, toutefois, était l’Impact. Et le Bleu-blanc-noir a non seulement refait le coup aux Red Bulls, mais il est devenu la première équipe depuis les Portland Timbers, ce même 10 juillet, à les blanchir.


« Nous savions à quoi nous attendre : un pressing très fort et la même mentalité qu’à tous les matchs, a expliqué Hassoun Camara après le match. Nous sommes tous ensemble, et nous allons dans la même direction. Nous savons exactement ce que nous voulons faire sur le terrain, malgré l’adversité. C’est sûr que c’était difficile, notamment physiquement en première mi-temps, car il fallait se remettre du match de jeudi et du voyage. Mais nous avons fait un très gros match aujourd’hui. »


Confronté à une équipe qui veut tenir le ballon, même sur les pelouses adverses – les Red Bulls ont présenté le troisième taux de possession de balle à l’extérieur cette saison en MLS –, l’Impact a beaucoup défendu.


Mais il a surtout fait preuve de lucidité et choisi les bons moments pour se porter vers l’avant. Voilà un plan de match qui pourrait assurément servir le Bleu-blanc-noir dans le match retour, le dimanche 6 novembre à 16h au Red Bull Arena (RDS, TSN, ESPN, ESPN Deportes, WatchESPN, 98,5fm et TSN Radio 690).


« Il fallait essayer de garder le ballon quand on pouvait pour le faire circuler, a souligné le capitaine Patrice Bernier. En première mi-temps, c’était un peu plus difficile. Quand on a commencé à créer des ouvertures, ils se sont fatigués, et des espaces se sont créés. C’était une belle passe à Matteo, qui n’attend que ça. Une ou deux occasions, et c’est au fond. Il faut de la patience. Nous sommes organisés, structurés et capables d’être assez frais mentalement pour aller marquer. »