Rythme et diapason

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L’Impact de Montréal gagne en momentum à deux matchs des séries


Deux victoires de suite. Deux points pour s’assurer d’une place en séries. Deux matchs à jouer en saison régulière. À quelques jours du derby contre le Toronto FC, l’Impact de Montréal a retrouvé momentum et confiance alors que les choses sérieuses sont sur le point de commencer.


« Je veux qu’on continue sur cette séquence des deux derniers matchs, qu’on aille chercher les points dont on a besoin et qu’on retrouve cette confiance à domicile pour que ce soit extrêmement difficile pour l’adversaire, explique l’entraîneur-chef Mauro Biello. On est au quatrième rang, je veux rester là ou essayer de gagner le troisième rang [occupé par Toronto]. C’est notre mentalité, il faut regarder vers l’avant. C’est nous qui contrôlons ça. »


La solidité du milieu de terrain n’est certainement pas étrangère aux succès récents du Bleu-blanc-noir. L’arrivée d’un nouvel élément prend toujours un peu de temps à porter ses fruits; ils seront mûrs au meilleur moment.


« On a une bonne cohésion, défensivement on est bien, dit le capitaine Patrice Bernier. On couvre bien les espaces, on arrive à neutraliser les adversaires s’ils tentent de jouer à travers le milieu. Tranquillement, on apprend à mieux se connaître, à ne pas se marcher sur les pieds. On démontre un meilleur synchronisme de match en match. »


À la bonne place au bon moment

Un top 4 en saison régulière permettrait à l’Impact de disputer le match de barrage des séries éliminatoires de la Coupe MLS au Stade Saputo. Pour ce faire, il faudra que l’effectif montréalais fasse à tout le moins aussi bien que D.C. United, à une longueur, et que le Philadelphia Union, deux points derrière.


« Le classement est dans ta face, on ne peut pas le manquer dans le vestiaire, insiste Bernier. On sait que le prochain match, si on le gagne, on s’assure de faire les séries et on met la pression sur Toronto. Je préfère regarder devant. Les équipes qui vont le plus loin dans les séries dans les dernières années sont celles qui finissent la saison avec confiance. »


Et même si finir parmi les quatre premiers demeure l’objectif à court terme, l’expérience de Dominic Oduro lui rappelle de garder le cap.


« Une fois qu’on est en séries, ce n’est pas grave, dit l’ailier ghanéen. La clé, c’est de faire les séries, après ça on s’organise. Portland l’a prouvé l’an dernier. Mais avec deux victoires de suite, on aimerait bien en aligner une troisième contre Toronto. Nous voulons nous assurer d’être en séries et d’avoir l’avantage du terrain. Nous savons ce qui est en jeu. »


L’enjeu, c’est de réchauffer Montréal avec la fièvre des séries en octobre, comme l’an dernier.