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10 infos sur le Real Salt Lake

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Deux matchs sur la route en cinq jours pour l’Impact, et ça commence ce samedi soir dès 22h HAE sur la pelouse du Real Salt Lake (TVA Sports et TSN Radio 690). Voici 10 éléments d’information sur l’équipe de l’Utah.


Contexte du match

Le Real Salt Lake n’a pas à rougir de sa saison jusqu’ici. Invaincu en six matchs pour commencer la campagne, le RSL n’a toujours pas perdu à domicile et s’est imposé à trois reprises sur la route pour atteindre le troisième rang de l’Ouest avec sa fiche de 8-5-4. L’équipe vient toutefois d’échapper deux points, puisque le D.C. United est parvenu à faire 1-1 en toute fin de rencontre vendredi dernier. Ce match nul indésirable a eu lieu trois jours après une défaite aux tirs au but contre le Seattle Sounders FC en huitièmes de finale de la Coupe des États-Unis.


Forme du moment (MLS)

D-V-N-V-N-D


Entraîneur-chef

Jeff Cassar (34-28-23 à la barre du Real Salt Lake et en carrière en MLS) est devenu entraîneur-chef du Real Salt Lake le 18 décembre 2013. Huitième choix du tout premier repêchage universitaire de la MLS, en 1996, après avoir joué en équipe nationale U18 et U20 des États-Unis, Cassar a joué 79 matchs comme gardien pour Dallas, Miami et New York en MLS avant de prendre sa retraite après la saison 2006. Immédiatement appelé à entraîner les gardiens du FC Dallas, Cassar y a passé quelques mois avant de se joindre au Real Salt Lake en mai 2007, sous l’entraîneur-chef Jason Kreis. Après le départ de ce dernier pour le New York City FC, en décembre 2013, Cassar a pris la relève dans une optique de continuité.


Meilleur buteur actuel

Juan Manuel Martínez et Yura Movsisyan (6)


Joueurs à surveiller

1. Joao Plata (#10) – L’infatigable Plata n’a jamais laissé sa taille (1,57 m) l’arrêter. Théoriquement aligné à la gauche du trio d’attaquants, il peut surgir n’importe où – surtout où on ne l’attend pas.


2. Justen Glad (#15) – Formé au club, cet arrière central d’à peine 19 ans forme déjà une paire intéressante avec Aaron Maund.


3. Nick Rimando (#18) – En voilà un qui a le don de frustrer l’adversaire. Un petit miracle par-ci par-là n’a rien d’extraordinaire pour Rimando, qui a stoppé Ignacio Piatti sur penalty la saison dernière.


Profil d’équipe

Le fameux losange. Il n’y a pas si longtemps, toute la MLS savait qu’affronter le Real Salt Lake, c’était tenter de contrer un système en 4-4-2 bien rodé que des changements de joueurs ne semblaient pas affaiblir – les Whitecaps se souviendront d’un match en septembre 2013 où RSL les avait battus 1-0 chez eux malgré une rotation de 10 joueurs. Cependant, depuis 2015, le RSL s’est éloigné de ce schéma et aligne le plus souvent une formation à une seule pointe. L’objectif demeure cependant à peu près le même : jouer au ballon dans le camp de l’adversaire et gagner le milieu de terrain. Le bloc défensif est relativement élevé, et les arrières latéraux tâchent tous deux d’exploiter la largeur du terrain, ce qui laisse le RSL vulnérable au jeu rapide dans son dos – son côté droit est toutefois largement plus friable que son côté gauche. En revanche, le danger peut venir d’un peu partout pour l’adversaire. Les trois attaquants – « Burrito » Martínez, Movsisyan et Plata – permutent beaucoup, ce qui ne les empêche pas de descendre pour défendre. Le jeu de Salt Lake est ponctué de nombreux décrochages de ces attaquants, ce qui libère des espaces pour des appels en profondeurs de leurs collègues – Plata est particulièrement redoutable tant pour donner la passe que pour faire ces appels. Derrière eux, Javier Morales a ralenti au cours des derniers mois, mais il demeure difficile à contrer lorsqu’on lui remet le ballon entre les lignes – le RSL utilise ses milieux axiaux, Beckerman, Sunny ou Mulholland, pour attirer les milieux adverses et créer des espaces pour Morales. Les combinaisons de passes sur les côtés pour lancer un défenseur latéral dans l’espace peuvent aussi créer le danger lorsque le RSL accélère le jeu. Sur phase arrêtée, l’équipe était très en réussite au début de la saison, mais n’a pas su garder ce rythme. À l’inverse, elle s’est plutôt mise à en encaisser à répétition au cours des dernières semaines.


Schéma tactique

Le RSL a surtout évolué en 4-3-3 cette saison. Alignement contre D.C. United (1er juillet) : Rimando; Beltran, Glad, Maund, Phillips; Beckerman, Morales, Mulholland; Martínez, Movsisyan, Plata.


La saison dernière contre l’Impact

Le Bleu-blanc-noir a remporté le seul match entre ces deux équipes de brillante façon, le 16 mai 2015. Laurent Ciman, Andrés Romero – deux fois – et Dilly Duka avaient alors marqué pour l’Impact, qui s’était imposé par la marque de 4-1. La réplique était venue du pied de Devon Sandoval.


Blessures, absences et convocations (au 7 juillet)

D Tony Beltran (suspension)
M Sunny (fractures au visage)
M Jordan Allen (ischio-jambiers)
A Emery Welshman (hanche)


Prochains matchs

Vancouver Whitecaps FC v Real Salt Lake (MLS, 13 juillet)
Real Salt Lake v New England Revolution (MLS, 16 juillet)
Real Salt Lake v Inter Milan (amical, 19 juillet)