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Une défensive harmonieuse : « On va tous dans la même direction »

HassounWandrilleDEF

Du 27 juin 2015 jusqu’à l’élimination de l’Impact en demi-finale de l’Association Est, le même quatuor défensif a commencé 14 des 24 matchs de l’équipe : Ambroise Oyongo, Víctor Cabrera, Laurent Ciman et Donny Toia.


Cette ligne défensive a repris du service pour les deux premiers matchs de la saison 2016 – une belle démonstration de continuité. Une blessure à Ambroise Oyongo a cependant forcé l’entraîneur-chef Mauro Biello à brasser ses cartes. Hassoun Camara, aux prises avec toutes sortes de pépins physiques en 2015, est donc revenu au jeu à Dallas.


Reconduit à Seattle la semaine suivante, Camara s’est fort bien réintégré au groupe de partants en plus de faire valoir ses points forts, notamment sur les phases arrêtées. Si Camara n’a pas quitté le XI de départ depuis, Oyongo l’a cependant remplacé en deuxième mi-temps de la victoire de 2-0 contre le Columbus Crew SC. Camara avait marqué. Oyongo a donné une passe décisive.


« C’est un beau problème pour l’entraîneur, a souligné Camara, mardi matin. Le personnel technique s’est assuré d’avoir assez de concurrence et de profondeur dans l’équipe. Ça se passe très bien. Peu importe qui joue, on va tous dans la même direction, et on sait ce qu’on veut. Au bout du compte, tout le monde gagnera. Tout le monde veut jouer, mais c’est à nous d’avoir le bon état d’esprit. »


La rotation s’effectue en douceur sur les côtés, et on peut en dire autant de l’axe de la défense, compte tenu du résultat obtenu à Chicago samedi dernier. Víctor Cabrera, sorti prématurément en première mi-temps, a cédé sa place à Wandrille Lefèvre qui a bien monté la garde aux côtés de Laurent Ciman dans la victoire de 2-1 contre le Fire.


« Deux ou trois ballons ont été joués dans notre dos, d’un côté ou de l’autre, et l’autre couvrait le premier, a indiqué Lefèvre. Les choses se passent bien, et même à l’entraînement, le personnel technique fait un superbe travail à cet égard. Chaque semaine, on varie. Un coup, je joue avec Víctor. Un coup, je joue avec Laurent. Chacun change pour avoir ses repères au cas où quelque chose comme ça se produirait. »


« Quand on regarde un match tranquillement à la télé et qu’on voit un joueur entrer, on ne se demande pas s’il s’est entraîné avant, combien de matchs il a joués avant, a ajouté Camara. C’est difficile pour [Wandrille], car il n’a pas de rythme de match, et c’étaient ces premières minutes. Il a très bien fait. Il nous a aidés à aller chercher les points qu’on voulait obtenir sur la route. Ça montre aussi qu’on est un groupe et qu’on aura besoin de tout le monde pour atteindre nos objectifs. »