Designated Player

Marco Di Vaio de retour pour le match contre KC

Marco Di Vaio vs Toronto FC shooting

MONTRÉAL – Retourner en Italie a fait le plus grand bien à Marco Di Vaio, mais l’Italien est bel et bien de retour au travail.
L’attaquant de l’Impact de Montréal a reconnu jeudi matin se sentir « plus tranquille » après son passage chez lui, la semaine dernière, pour des raisons familiales. Di Vaio s’entraîne normalement depuis mardi.
Humble comme à son habitude, Di Vaio a semblé quelque peu gêné lorsqu’on l’a informé des bons mots de ses coéquipiers au cours de la dernière semaine. Plusieurs de ses collègues ont en effet confié que jouer avec Di Vaio et le côtoyer leur avait manqué.

« J’aurais voulu que l’équipe gagne sans moi, a répondu Di Vaio. Mais je sais que l’équipe a très bien joué samedi; un grand match contre une grande équipe. »


En effet, le rendement défensif montréalais était louable dans le verdict nul de 0-0 contre un FC Dallas tout de même assez campé dans sa zone. L’Impact devra poursuivre dans cette veine ce samedi contre les meneurs dans l’Est, Sporting Kansas City, qui n’ont pas perdu depuis que des Montréalais sont allés gagner avec panache au Sporting Park par la marque de 2-1.
« C’est un bon moment, a dit l’entraîneur-adjoint Mauro Biello du retour de Di Vaio. C’est notre joueur clé, celui qui a marqué le plus de buts pour nous. Dans notre séquence actuelle sans beaucoup de buts, c’est bien de le revoir. »


Mais Di Vaio s’associera-t-il à Daniele Paponi en attaque ou remplacera-t-il son compatriote, qui a joué seul devant samedi dernier?
C’est avec un partenaire en attaque que Di Vaio affiche son meilleur rendement statistique. Il a marqué 7 buts en 10 matchs dans un 4-4-2, mais « seulement » 4 en 8 matchs comme avant-centre unique. Or, l’Impact a engrangé la moitié de ses 32 points dans les rencontres où Di Vaio a joué seul devant.
« C’est une question de mentalité, Di Vaio a-t-il dit du système à un avant-centre. Tu peux aussi jouer à trois attaquants, mais si tu penses défensivement, c’est plus facile pour l’autre équipe. »
Olivier Tremblay est journaliste pour MLSsoccer.com