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Davy Arnaud irrité par des symptômes de commotion cérébrale

Davy Arnaud Seattle Sounders 2013

MONTRÉAL – L’attente s’étire pour Davy Arnaud.


Toujours aux prises avec des symptômes de commotion cérébrale, le capitaine de l’Impact de Montréal ne participe toujours pas aux entraînements cette semaine. Arnaud ne sait pas quand il pourra rejoindre ses coéquipiers, qui l’ont vu tomber au combat à la 48e minute de la victoire de 6-0 contre Toronto FC en Championnat canadien Amway, le 1er mai.


Arnaud tente de garder le sourire, mais l’impuissance le dérange.


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« J’ai dit à nos thérapeutes que j’en étais au point où s’ils me demandent de dormir avec mes sous-vêtements sur la tête, je le ferai si ça peut m’aider, a raconté Arnaud mardi. Je ferais n’importe quoi pour que ça s’améliore, mais il n’y a que peu de choses à faire. »


« Ça prend du temps, et c’est ce qui est le plus difficile : comme joueur, quand tu te blesses, tu sais que tu auras mal, mais que tu peux jouer sur ta blessure et prendre des mesures pour alléger la douleur. Cette fois, c’est différent. »


La manière dont Arnaud s’est blessé avait elle aussi quelque chose d’inhabituel. Un coup de pied de coin de Luis Silva, un dégagement de la tête d’Arnaud, blessure. Une remise identique à des millions d’autres « m’a touché au bon endroit », selon les dires d’Arnaud.


« J’ai cru que j’avais reçu un coup de coude ou de tête, et je ne me souvenais pas exactement de l’action, s’est-il rappelé. Puis, j’ai revu le jeu, et j’ai constaté que c’était le ballon. On dirait que je l’ai simplement reçu sur le dessus de la tête. Des trucs semblables me sont arrivés par le passé : tu reçois le ballon sur le dessus de la tête et ça t’assomme un peu, tu ne te sens pas tout à fait bien pour un temps. Mais je crois bien n’avoir rien subi de cette ampleur. »


Les sons qu’entendait Arnaud l’ont fait comprendre « immédiatement » que quelque chose n’allait pas. Néanmoins, il a franchi la ligne de touche en rampant afin de ne pas garder d’adversaire en jeu.


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Les maux de tête et les nausées se sont rapidement manifestés, et encore une fois, la voix du compétiteur en Davy Arnaud a parlé. Le capitaine de l’Impact a tenté, sans succès, de courir au cours de la première semaine de symptômes; ils revenaient.


« Mais ces derniers jours, ils semblent s’apaiser, a constaté Arnaud. Souhaitons que, si ça continue dans cette voie, je pourrai reprendre le travail. »