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TVA Sports : Montréal, la nouvelle maison de Felipe

Felipe Screenshot TVA Sports


Lorsque Felipe Martins est arrivé à Montréal, il ne parlait ni français ni anglais. Maintenant, il se sent «comme à la maison».


Embauché par l'Impact de Montréal en décembre 2011, Felipe a pris sa place tant avec l'équipe, que dans le cœur des partisans. Il puise d'ailleurs sa motivation au sein du public.


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«Dans la rue, les gens me reconnaissent, je me sens comme à la maison, a confié Felipe, rencontré par la chaîne TVA Sports au restaurant Buonanotte. Quand tu es jeune, tu veux jouer à un niveau professionnel et maintenant, c'est ce que je fais. C'est le meilleur moment de ma carrière.»


Felipe vit peut-être les meilleurs jours de sa jeune carrière, mais celui qui soufflera 22 bougies le 30 septembre prochain n'est pas en manque d'ambitions pour autant.


«La prochaine étape, c'est de gagner le championnat de la MLS, a déclaré le Brésilien. Ça serait un rêve pour moi et un moment important pour l'Impact ainsi que pour les partisans.


«Je veux rester ici parce que je me sens bien, a-t-il renchéri. Tu veux évoluer quelque part où tu te sens heureux puisque pour jouer au soccer, tu dois aussi te sentir bien mentalement.»


Avant d'atterrir à Montréal, Felipe avait déjà vécu dans plusieurs pays d'Europe. En bon globe-trotter, il était passé par l'Italie, la Suisse et l'Allemagne.


«J'ai quitté le Brésil quand j'avais 15 ans, a raconté Felipe. Je suis allé en Italie pendant trois ans, et ensuite à Zurich, où j'y ai appris l'allemand. J'ai fait un séjour en Suisse, puis je suis retourné en Allemagne, et maintenant, je suis ici!»


Un amour réciproque


À 21 ans, le jeune milieu de terrain en a fait du chemin, mais c'est à Montréal qu'il a vraiment trouvé sa niche.


Jusqu'à présent, Felipe a récolté quatre buts et 10 aides en 29 matchs. Mais disons qu'il n'a pas accepté de venir à Montréal pour ses hivers rigoureux.


«J'étais très surpris lorsque Jesse (Marsch) m'a approché, a indiqué Felipe. Je me suis dit : "OK, je dois apprendre à parler anglais (rires)". Mais pour vrai, la première chose à laquelle j'ai pensé, c'était à tous les bons commentaires que j'avais déjà entendus à propos de Montréal.


«J'aime beaucoup la ville parce qu'elle est très multiculturelle, il y plusieurs communautés qui y cohabitent et tu peux sentir que la population est très ouverte au multiculturalisme, a-t-il ajouté. La seule chose que je n'aime pas, c'est qu'il fait froid l'hiver ici!»


Felipe aime la ville et les partisans montréalais le lui rendent bien.


«Les partisans me disent de rester ici pour longtemps. Ils sont tout simplement super et ça me donne plus de confiance en moi. Quand tu sens que les partisans sont derrière toi, tu veux te dépasser et être meilleur à chaque match.»


Avant de se joindre au onze montréalais, Felipe avait entre autres porté les couleurs du FC Lugano, en Suisse, marquant sept buts en 50 matchs de ligue.


En 2009, il s'est joint au FC Winterthur (Suisse) en deuxième moitié de saison. Felipe avait aussi joué pour le FC Wohlen pendant une demi-saison.


(Avec la collaboration d'Elizabeth Rancourt)