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Corradi rend hommage à son ami Morosini

Bernardo Corradi Celebration Goal Morosini

Lorsque Bernardo Corradi a marqué le penalty pour donner une avance de 1-0 contre le FC Dallas, il s’est tout de suite dirigé vers l’entraîneur-chef Jesse Marsch et lui a dit : « Merci. Merci de m’avoir laissé marquer un but pour mon ami. »


BUT : Corradi marque sur un penalty





Le décès du joueur de Serie B Piermario Morosini durant le match de samedi entre Pescara et Livourne a provoqué une onde de choc dans le monde du soccer. Pour Corradi ce n’était pas simplement la perte d’un collègue ou d’un compatriote Italien. L’attaquant de l’Impact a dû dire ses adieux à un homme qu’il avait appris à connaître et à aimer.


« C’était une journée étrange pour moi parce que j’avais perdu un de mes amis, a dit Corradi à MLSsoccer.com, la voix tremblante. Nous avons joué une année ensemble [avec Udinese] et il avait l’habitude de venir chez moi pour souper parce que je savais qu’il avait un passé étrange. Il avait perdu ses parents et son frère. C’est un très bon gars. Il était toujours souriant, malgré sa vie difficile. »


« Lorsqu’on parle d’un joueur de 25 ans qui perd la vie sur le terrain… c’est incroyable. »


La nouvelle du décès de Morosini a effacé le sourire de Corradi, qui est normalement joyeux dans le vestiaire montréalais. Il n’y a pas de décision positive ou négative dans de telles situations, mais Marsch a suggéré à Corradi de rendre hommage à son ami avec ses pieds, ce qu’il a fait.


« Je souris toujours, je suis toujours heureux et on m’a demandé pourquoi j’étais un peu bizarre aujourd’hui (samedi), a expliqué Corradi après le match. Je leur ai dit pourquoi. Jesse est venu me voir et m’a demandé de jouer pour mon ami. J’ai marqué, mais ça c’est une autre histoire. »


Heureusement, Corradi a pu compter sur le support de ses coéquipiers qui l’ont aidé à apaiser la douleur.


« J’espérais marquer un but pour lui. Tous mes coéquipiers étaient sous le choc d’apprendre… que… sa vie… »


Il y a des moments où les mots de suffissent pas. Des moments comme celui-là.