Avec la popularité grandissante de la MLS, la vague de joueurs internationaux faisant leur entrée en MLS et la mise en place de la règle du joueur désigné, on peut croire que les chances qu’un jeune joueur de l’Académie de l’Impact se joigne au grand club soient minces. Or, ces quatre joueurs ont bien réussi à faire le saut avec le première équipe.
Le joueur le plus connu à avoir joué avec l’Impact est probablement le gardien Maxime Crépeau, qui s’est non seulement entraîné avec l’équipe lors de sa dernière année en deuxième division, mais qui a également été invité à prendre part au camp de préparation à Guadajalara, au Mexique.
« Crépeau était le gardien partant de l’équipe nationale canadienne lors de la dernière Coupe du Monde des moins de 17 ans qui a lieu l’été dernier au Mexique, a dit l’entraîneur-chef et directeur de l’Académie Philippe Eullaffroy. Il a une attitude professionnelle et possède les qualités techniques et physiques pour devenir un pro. »
Le défenseur central Karl Ouimette, 19 ans, a également pris part aux deux premiers jours du camp d’entraînement de l’Impact au Complexe sportif Marie-Victorin.
« Ouimette a passé les cinq derniers mois de la saison 2011 en NASL avec l’Impact. Il est près de son adversaire, est solide dans la surface de réparation et travaille très fort. Avec un peu d’améliorations sur l’aspect technique de son jeu, il pourrait faire le saut avec les pros puisqu’il est prêt mentalement. »
Au Mexique
Crépeau s’est joint à Mircea Ilcu et Reda Agourram au Mexique, deux produits de l’Académie qui ont été invités à s’essayer avec le club de MLS. Ilcu a débuté quatre des 11 matchs auxquels il a participés la dernière saison, pour un total de 317 minutes, en plus de marquer un but (gagnant) et de réaliser une passe décisive. À 21 ans, l’attaquant Agourram a marqué deux buts en 30 parties avec l’Impact après avoir fait le saut de l’équipe réserve en 2010.
Avec quatre joueurs développés par le programme de l’Académie proches de l’équipe professionnelle, le futur de l’Impact et du soccer au Québec s’annonce très prometteur.
