CFMTL Media

Plus que trois matchs pour décrocher une place en séries!

« Nous nous sommes également retrouvés dans des situations difficiles au cours des deux dernières saisons, même si la pente était moins raide que cette année, et nous avons réussi à nous en sortir, a fait remarquer le directeur sportif Nick De Santis. Nous pouvons nous inspirer du passé et nous sortir encore une fois d’une passe compliquée. »








Alors que quatre des six places en séries d’après-saison sont déjà prises, le club montréalais peut, de façon réaliste, seulement espérer rejoindre et dépasser les Stars, alors que le club du Minnesota occupe le 6e et dernier rang y donnant accès.








Avec une mince avance de trois points sur l’Impact, les Stars représentent la seule cible atteignable, car il faudrait rien de moins qu’un miracle pour dépasser au 5e rang les Strikers de Fort Lauderdale, qui jouissent d’une confortable avance de huit points.








En effet, seule une combinaison de trois victoires montréalaises et de trois revers floridiens, scénario à première vue improbable, serait nécessaire pour ouvrir la porte des séries aux joueurs de l’Impact plutôt qu’à ceux des Strikers.








Cependant, il est encore trop tôt pour lancer la serviette même si les deux points perdus ont fait mal, à la suite d’un but égalisateur des Islanders, inscrit sur penalty en toute fin de match mercredi soir au stade Juan Ramon Loubriel, à Bayamon (Porto Rico).








« C’est vrai qu’on a échappé trop de points au cours des deux derniers mois, a reconnu Nick De Santis. Mais le temps n’est plus aux regrets. Il faut regarder en avant et adopter une mentalité des séries. C’est la guerre et rien d’autre. »








Un certain avantage à l’Impact




Une comparaison des calendriers respectifs de l’Impact et des Stars jusqu’à la fin du calendrier régulier donne d’ailleurs l’impression de conférer un certain avantage au club montréalais.
















Montréal et Minnesota ont deux adversaires en commun parmi les trois qu’il leur reste à affronter d’ici le 24 septembre, à savoir les RailHawks de la Caroline, leaders du classement général et déjà assurés d’être sacrés champions de la saison régulière, ainsi que les Silverbacks d’Atlanta, «lanterne rouge» du championnat, expression employée en Europe pour décrire les occupants de la cave du classement.








Or, l’Impact accueillera les RailHawks à domicile et se déplacera à Atlanta pour affronter les Silverbacks, tandis que les Stars doivent se soumettre à l’itinéraire inverse.








Tous les amateurs savent bien que les probabilités de relever le défi d’une victoire sont améliorées si on peut jouer chez soi face à l’équipe la plus forte et se retrouver en territoire ennemi pour affronter le rival le plus faible.








« Le fait qu’il nous reste deux matchs à disputer à domicile alors qu’il en reste un seul aux Stars est une bonne chose, reconnaît De Santis. Ce l’est d’autant plus que nous avons joué des bons matchs à domicile dernièrement. Surtout défensivement. Si les joueurs entrent dans les matchs avec la bonne mentalité, avec un haut niveau de motivation, j’aime nos chances de bien faire contre la Caroline, d’abord, puis de poursuivre positivement par la suite. »








La table est mise, la barre est haute…




Cependant, les Stars pourraient se créer un avantage psychologique en signant une victoire face aux Silverbacks dès ce samedi et en portant à six points leur avance sur l’Impact avant que le club montréalais accueille les RailHawks au Stade Saputo, dimanche après-midi.








« C’est clair qu’il ne nous suffit pas de gagner, admet Nick De Santis. Il faut compter sur des surprises créées par d’autres clubs. En commençant, par exemple, par un verdict nul ou une victoire pour les Silverbacks au Minnesota. »








Néanmoins, à ce stade de la saison, les joueurs doivent être en mesure de faire fi de toute considération autre que celle du match à gagner, quel que soit l’adversaire se trouvant en face d’eux sur le terrain et quels que soient les éléments extérieurs.








Comme se plaisent constamment à répéter entraîneurs et joueurs : « On doit tenir compte uniquement des éléments qu’on peut contrôler. S’occuper du reste, c’est une perte de temps…»
















Il faut donc commencer par préparer un match à la fois, y consacrer toute son attention et toutes ses énergies. Ce sera d’autant plus facile pour les joueurs et entraîneurs montréalais que les premiers de leurs trois derniers adversaires sont les puissants RailHawks de la Caroline qui revendiquent à la fois la meilleure défense et la meilleure attaque de la NASL.








« Voyons les choses d’une façon positive, conclut Nick De Santis. Nous aurions pu nous retrouver dans une situation où ce match n’aurait eu aucune signification. Or, il a maintenant une importance capitale. Nous sommes encore en vie. Il faut continuer à nous battre jusqu’à la fin. »








La table est mise et la barre est haute, mais il faut savoir relever les plus grands défis pour aspirer aux plus grands honneurs.








Martin Smith, Impact Media