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Top 5 - Souvenirs de gardiens de but

MATT JORDAN (2007-2010) - LA CONCILIATION SOCCER-FAMILLE




Lors de l’annonce de sa retraite l’hiver dernier, Matt Jordan a eu une pensée très émue pour ses enfants. Ainsi, ses meilleurs souvenirs sont certes des victoires, mais surtout le fait d’avoir pu les partager avec ceux qu’il aime. « Une des réalisations dont je suis le plus fier est d’avoir pu, en jouant à l’Impact, prolonger ma carrière assez longtemps pour que mes enfants puissent me voir jouer et comprendre ma passion dans la vie. Ils ont été une grande inspiration pour moi lorsque nous avons remporté le championnat du Canada en 2008, atteint les quarts de finale de la Ligue des champions en 2009, et plus tard la même année remporté le titre en Première division de la USL, devant nos supporters au Stade Saputo. Aujourd’hui encore, ma fille me demande comment elle a pu être aspergée de bière dans le vestiaire après cette victoire. »








BILL GAUDETTE (2011-…) - TOUT POUR GAGNER




L’Impact n’a pas signé Bill Gaudette par hasard : le gardien américain a déjà une belle feuille de route et de nombreux moments de gloire parmi lesquels choisir un meilleur souvenir. « Il n’y a rien de tel que de faire partie d’une équipe qui gagne, et j’aime particulièrement remporter un championnat, un tournoi ou n’importe quelle compétition. C’est vrai qu’avec Porto Rico, nous avons atteint les demi-finales de la Ligue des champions et jouer à l’Estadio Azul était vraiment quelque chose de très spécial. Désigner un moment en particulier est très difficile, mais je retiens le titre des séries avec les Islanders l’an dernier en deuxième division américaine. Gagner un championnat, c’est pour ça que je joue, que je m’entraîne chaque jour et que je travaille fort. »








DANIEL COURTOIS (1994-1995) - UN ADO CHEZ LES PROS




Un des rares gardiens formés au Québec à avoir côtoyé les pros à son époque, Daniel Courtois était déjà un grand espoir du soccer 11 ans avant de revêtir le maillot de l’Impact. « Un de mes souvenirs les plus mémorables ? Lorsque j’ai été invité à m’entraîner comme réserviste avec le Manic de Montréal, à sa dernière année en 1983. Je n’avais que 17 ans et je me souviens de m’être entraîné avec des joueurs comme Dragan Vujovic et Elvis Comrie. Il y avait eu un concert la veille au Stade olympique et cela sentait la bière à plein nez. À tel point qu’on a dû déplacer la séance au terrain annexe… qui a aujourd’hui cédé la place au Stade Saputo. C’était vraiment spécial d’être adolescent et de côtoyer des joueurs de ce calibre. Aussi, sans le savoir, j’ai pu m’entraîner sur le futur site du stade Saputo ! »
















PAOLO CECCARELLI (1994-1998, 2000-2001) - UNE PREMIÈRE FOIS PEU SEXY, MAIS MÉMORABLE




On n’oublie jamais une première fois… Pour certains, ça reste même la plus belle, malgré tous les bonheurs qui suivent par la suite. C’est le cas pour Paolo Ceccarelli. « Il y a eu beaucoup de hauts (et quelques bas) durant mon passage à Montréal. Le moment le plus mémorable à mes yeux est ma première titularisation avec l’Impact, à Montréal en 1994 contre Fort Lauderdale. Nous avions gagné 1-0 mais ce dont je me souviens surtout, c’est que je me suis alors réellement senti comme un membre de la famille de l’Impact. Les supporters étaient derrière moi, tant avant que pendant et après le match. J’ai directement su que je faisais partie d’une organisation particulière. Je sais que ça n’a rien de sexy, comme gagner un match important, mais pour moi, cette journée sort du lot. Mon séjour à Montréal compte encore dans ma vie, et j’y repense avec fierté, tant pour les résultats obtenus que pour les amitiés qui y sont nées. »








EVAN BUSH (2011-…) - L’ANGOISSE PENDANT UN PENALTY




Avant d’embrasser sa carrière professionnelle, Evan Bush a mené des études de marketing à l’Université Akron, situé dans son État de naissance, l’Ohio, aux États-Unis. Bien entendu, il a défendu les couleurs de l’équipe de l’université. « En 2005, en huitième de finale du championnat de la NCAA, nous étions opposés à UConn, l’université du Connecticut. Le match s’est décidé aux tirs au but, et j’ai arrêté deux envois lors de la séance, après avoir déjà arrêté un penalty durant le match ! Malheureusement, au tour suivant, nous avons été éliminés par l’université du Maryland… après une nouvelle séance de tirs au but. »








Matthias Van Halst, Impact Média