Cet athlète de la Rive-Sud de Montréal participe notamment au programme scolaire «Jusquau bout avec lImpact», au Club des petits déjeuners ainsi quaux visites dhôpitaux, quelques-unes des causes pour enfants que le onze montréalais appuie. Leduc a aussi été président dhonneur des Jeux du Sud-Ouest et il agit comme entraîneur-formateur au sein du programme sport-études du Collège Français.
«Jai commencé à mimpliquer assez jeune, vers lâge de 16-17 ans, quand jai participé à des écoles de soccer. Je trouvais ça amusant denseigner aux plus jeunes, raconte Leduc. Cest valorisant de côtoyer des jeunes. Jaime le fait quon ne se prenne pas toujours au sérieux, ça donne lieu à des relations plus enjouées je pense. Il faut quand même imposer une certaine discipline et avoir un certain détachement mais quand même, je trouve que cest moins réservé, moins ‘formel quavec des adultes.»
Si lImpact est devenu une équipe aussi populaire aujourdhui, cest surtout grâce aux milliers de jeunes Québécois et Québécoises qui jouent au soccer et qui sintéressent au sport le plus populaire de la planète. Leduc en est conscient, si bien quil trouve tout à fait naturel que léquipe cherche à renvoyer lascenseur.
«Les jeunes, cest la base de notre public, souligne le milieu de terrain. Malheureusement, pas tous les jeunes nont la même chance. Venir voir nos matchs et participer à nos écoles de soccer nest pas donné à tout le monde. Un programme comme ‘Jusquau bout avec lImpact, par exemple, nous permet daller les voir à lécole, ça nous permet de partager notre expérience, dencourager les jeunes à poursuivre leurs objectifs et leurs rêves.
«On retrouve beaucoup de bonnes valeurs dans le sport. Le respect, la discipline — la discipline envers les autres et aussi envers soi-même. Cest là une des façons de réussir au soccer, mais aussi dans la vie.»
En donnant de son temps, Leduc constate quil reçoit beaucoup en retour lui aussi.
«Autant notre présence peut-elle influencer les jeunes, autant moi japprends, dit-il. Je me souviens dune journée où jétais allé à une école de malentendants, ça ma ouvert de nouveaux horizons de voir comment ils apprenaient le langage des signes. Jai trouvé ça spécial.
«Il y a aussi la fois où jétais allé à une école du quartier St-Michel. On mavait dit quil y avait des gros problèmes dans cette école, mais jai trouvé les jeunes polis et respectueux. Ils ont participé davantage que les élèves de certains milieux plus favorisés. Cest motivant de voir des jeunes qui saccrochent au sport, qui entretiennent des espoirs à lécole et dans le sport.
«Durant nos visites, on essaie de les encourager à rester à lécole et dans le sport, à persévérer malgré les difficultés parce que ça leur permettra de grandir davantage.»
À titre dorganisation sans but lucratif, lImpact simplique principalement au sein de programmes qui viennent en aide aux enfants. Pour plus dinformation, consultez la rubrique Communauté sur ce site.
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