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Eric Alexander démontre toutes les qualités d'un bon coéquipier

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MONTRÉAL – Il arrive parfois qu’un joueur de soccer soit inadmissible pour un match de coupe. Il faut alors trouver une façon de se rendre utile.


Cet hiver, la préparation de l’Impact de Montréal est axée sur le premier match de son duel contre Pachuca en quarts de finale de la Ligue des champions de la CONCACAF, le 24 février. Eric Alexander a pris part à cette compétition avec les New York Red Bulls en 2014. Il ratera donc ce match.


Il manque quelque chose à la présaison d’Alexander : l’effervescence, la nervosité avant de jouer le premier match de la saison. Malgré tout, il y prend plaisir. Échangé à Montréal le 27 janvier, Alexander profite d’une occasion en or de montrer qu’il est un bon coéquipier.


« Nous mettons l’accent sur [la Ligue des champions], rappelle Alexander en entrevue à MLSsoccer.com. Aider les gars à se préparer, ça me va. Ce sera difficile là-bas, et je vais tout faire pour les aider à aller chercher un résultat. »


Le transfert vers Montréal a surpris Alexander. Cela dit, il était paré à toute éventualité en arrivant au camp des « nouveaux » New York Red Bulls : pas de Thierry Henry, pas de Tim Cahill, un nouveau directeur sportif, un nouvel entraîneur-chef et même « des nouveaux en préparation physique », ajoute Alexander.


Son année à New York aura appris à Alexander à naviguer à travers les hauts et les bas.


« Il faut franchir ces moments, écarter le négatif et travailler ensemble pour surmonter tous les obstacles, précise Alexander. C’est ce que je peux apporter au groupe, cette attitude positive. »


Voilà qui est bien pratique. À l’entraînement, Alexander joue « où on a besoin de moi » et met sa polyvalence à la disposition de Frank Klopas, qui doit trouver le onze idéal pour affronter Pachuca.


Alexander espère donc que lorsque le premier match de la saison de MLS arrivera, le personnel saura où il figure dans les plans.


« Nous avons de très bons joueurs dans l’axe, et nous avons de très bons joueurs sur les flancs, reconnaît Alexander. Nous avons beaucoup d’options. Il faudra se battre pour avoir du temps de jeu. C’est dommage quand ça ne se concrétise pas, mais au bout du compte, toute cette concurrence nous rendra tous meilleurs. »


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