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10 infos sur le Sporting Kansas City

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L’Impact est de retour au Stade Saputo ce samedi dès 19h30 HAE pour son seul duel de la saison régulière face au Sporting Kansas City (TVA Sports, 98,5fm et TSN Radio 690 - BILLETS). Voici 10 éléments d’information sur l’adversaire.
Contexte du match

Le Sporting Kansas City a commencé la saison sur les chapeaux de roues : trois victoires en trois matchs. L’équipe a cumulé autant de victoires dans les 14 matchs suivants. Quatrième de l’Association Ouest, Sporting KC a toutefois joué plus de matchs que tous ses plus proches poursuivants et commence à peine à se tirer d’affaire. Sa victoire de 2-0 contre Dallas, dimanche dernier, a fait du bien, mais le résultat aurait pu être pénible si les Texans avaient conclu leurs occasions en première mi-temps – et si les officiels avaient été en mesure d’accorder un but évident sur une passe en retrait qu’a mal jugée le gardien Tim Melia.


Forme du moment (MLS)

D-V-D-D-N-V


Entraîneur-chef

Peter Vermes (96-77-56 à la barre du Sporting Kansas City et en carrière en MLS) est devenu entraîneur-chef du Sporting Kansas City le 4 août 2009. Il a d’abord occupé le poste sur une base intérimaire avant de prendre les rênes de l’équipe de façon permanente avant la saison 2010. Défenseur en Hongrie, aux Pays-Bas et en Espagne au début de sa carrière, il est revenu en MLS pour la toute première saison, en 1996. Il s’est joint aux Kansas City Wizards en 2000 et a gagné la Coupe MLS et le titre de Défenseur de l’année dès sa première saison. Vermes a pris sa retraite en 2002 et intégré le personnel technique des Wizards en 2006. Entraîneur-chef comptant le plus de victoires dans l’histoire du club, Vermes a remporté la Coupe des États-Unis en 2012 et en 2015 en plus d’ajouter une Coupe MLS à son palmarès en 2013 – il demeure la seule personne à avoir soulevé ce trophée comme joueur et comme entraîneur au sein d’un même club. Vermes a été intronisé au National Soccer Hall of Fame américain en 2013.


Meilleur buteur actuel

Dom Dwyer (6)


Joueurs à surveiller

1. Roger Espinoza (#27) – Il n’est pas le plus imposant des hommes, mais il n’a peur de rien. Espinoza apporte du muscle au milieu de terrain, et il donne une passe décisive çà et là.


2. Saad Abdul-Salaam (#17) – Le 12e choix au SuperDraft 2015 de la MLS ne craint pas le duel et prend bien son couloir.


3. Benny Feilhaber (#10) – Créateur en chef dans l’axe, Feilhaber peut aussi bien déverrouiller une défense que se présenter dans la surface pour conclure une action.


Profil d’équipe

Ces dernières années, le jeu du Sporting Kansas City témoignait d’une identité bien distincte notamment axée sur le 4-3-3, le pressing haut, la possession de balle, le travail collectif. Si le 4-3-3 est toujours là, certains paramètres ont changé. L’équipe se donne dorénavant une meilleure marge de manœuvre quant à son pressing et peut attendre que l’adversaire atteigne la ligne du centre avant de lui rendre la vie dure. Sporting KC demeure toutefois très à l’aise en possession du ballon, veut jouer chez l’adversaire et tire beaucoup – trop souvent sans cadrer et sans marquer (moyenne inférieure à un but par match). Le bloc est généralement médian, avec des arrières latéraux volontaires qui prennent leur couloir et vont au duel. La pointe de vitesse d’Abdul-Salaam, sur la droite, est particulièrement redoutable. Les une-deux en transition offensive peuvent déranger l’adversaire d’un côté comme de l’autre. Avec Dom Dwyer seul en pointe, les appels d’autres joueurs dans la surface sont cruciaux. Un ailier peut donc rentrer dans l’axe en appui si son collègue sur l’autre flanc colle sa ligne, et un Feilhaber cause des dommages quand il synchronise bien un appel tardif dans l’axe. Un ailier travaillant comme Jacob Peterson peut ouvrir des espaces pour un tel appel en attirant un défenseur central vers lui d’une course diagonale vers son second poteau. Feilhaber peut également créer le danger s’il trouve des espaces entre les lignes, tant en remettant dans le dos de la défense qu’en écartant le jeu pour isoler un ailier en un contre un. Si le milieu de terrain peine à trouver des solutions, un défenseur central comme Ike Opara peut être mis à contribution; Opara arrive à alimenter ses partenaires avec de longues passes verticales à ras le sol. S’il les rate, cependant, la transition défensive peut être difficile, surtout si Opara se commet en tentant une intervention sur le porteur du ballon. Les attaques rapides en général posent problème à Kansas City, tout comme les phases arrêtées – particulièrement les corners. L’adversaire ne cadre pas beaucoup de frappes contre Kansas City, qui n’a accordé plus de cinq tirs cadrés qu’à une reprise au cours des 11 derniers matchs. Malgré tout, l’équipe encaisse au rythme d’un but toutes les trois frappes cadrées.


Schéma tactique

Peter Vermes déroge rarement de son 4-3-3. Alignement contre Dallas (19 juin) : Melia; Abdul-Salaam, Opara, Olum, Medranda; Mustivar, Feilhaber, Espinoza; Peterson, Dwyer, Hallisey.


La saison dernière contre l’Impact

Le Sporting Kansas City a remporté le seul match entre les deux équipes la saison dernière, le 18 juillet au Kansas. Benny Feilhaber avait donné l’avance aux locaux dès la quatrième minute puis donné une passe décisive à Dom Dwyer une demi-heure plus tard. Nacho Piatti, sur une belle ouverture de Calum Mallace, avait réduit l’écart à la 59e minute, mais l’Impact s’était tout de même incliné par la marque de 2-1.


Blessures, absences et convocations (au 23 juin)

D Nuno Coelho (ischio-jambiers)
D Matt Besler (équipe nationale des États-Unis)
M Soni Mustivar (contusion au quadriceps)
M Graham Zusi (équipe nationale des États-Unis)


Prochains matchs
Houston Dynamo v Sporting Kansas City (Coupe des États-Unis, 29 juin)
Sporting Kansas City v Columbus Crew SC (MLS, 3 juillet)
Sporting Kansas City v New York City FC (MLS, 10 juillet)