Le FC Montréal a entrepris sa deuxième saison en USL avec deux matchs à domicile, au Stade olympique. Les deux rencontres se sont soldées avec des défaites. À sa saison inaugurale en USL, le FC Montréal avait eu de la difficulté à trouver son rythme dans les premiers mois. Cette fois, les résultats sont semblables, mais sur le terrain, le niveau du jeu est supérieur.
« La déception, sur les deux premiers matchs, vient du fait qu’on pouvait les gagner, a dit l’entraîneur-chef Philippe Eullaffroy. Si on retourne un an en arrière, c’étaient deux matchs où on avait de la difficulté à faire jeu égal. Maintenant, malgré les deux résultats négatifs, on voit que le niveau global est nettement plus élevé dans l’équipe et que les résultats vont venir plus rapidement que l’année dernière. »
Il ne fait aucun doute que le niveau global de la ligue s’est également amélioré. À l’image de la MLS, l’homogénéité de la ligue est beaucoup plus nette, et les équipes peuvent rivaliser à chaque match, peu importe l’adversaire.
« La ligue a sans doute une coche de plus que l’année dernière et est très homogène; c’est un championnat qui devient encore plus intéressant », a ajouté l’entraîneur du FC Montréal.
Cinq matchs à l’étranger
Le FC Montréal entamera maintenant une séquence de cinq matchs sur la route en cinq semaines avant de jouer à son nouveau domicile, le Complexe sportif Claude-Robillard.
« Nous allons faire cinq matchs sur la route, ce qui est toujours bien pour la cohésion de l’équipe, mais on sait aussi que c’est toujours un peu plus difficile de gagner sur la route, a expliqué Eullaffroy. On aurait aimé partir avec un ou deux points en banque.
« L’avantage, c’est que la moitié des joueurs ont vécu les voyages l’année dernière. Ce ne sera pas une surprise, et ils sauront comment gérer ça. Ce sont cinq semaines où nous revenons entre les matchs, mais où, globalement, nous serons absents un total de deux semaines. C’est donc important de reformer la cohésion du groupe quand on revient et de garder concernés ceux qui ne voyagent pas. Le défi est surtout là. »
Les premiers voyages de la saison sont aussi une façon de lancer officieusement la saison. L’équipe sort de son confort et se retrouve sur la route, où s’ajoutent de nouveaux défis en ce qui a trait à la préparation, à la gestion des voyages et à l’alimentation. Cette année, Benoit Deplagne est le nouveau préparateur physique de l’équipe USL de l’Impact. Il aura la tâche, conjointement avec le reste du personnel technique, d’établir la préparation la plus efficace possible en voyage.
