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Forza Valentino !

Zarek Valentin

C’est loin d’être un secret : l’influence italienne a été bien présente dans le vestiaire de l’Impact cette saison.


Au Complexe sportif Claude-Robillard, le centre d’entraînement de l’équipe, on y remarque bien sûr plusieurs noms issus de ce pays.


Les noms d’Alessandro Nesta, Marco Di Vaio et Matteo Ferrari sont les premiers en tête, tous originaires d’Italie et anciens joueurs en Serie A. On peut cependant ajouter les noms de Felipe, Nelson Rivas et Dennis Iapichino qui ont tous été un passage à La Bella Italia. Avez-vous un autre nom en tête ?


Voici Zarek Valentin… O.


« Donovan (Ricketts) a commencé à m’appeler ‘Zareko’ en blague, a dit le défenseur né à Lancaster, en Pennsylvanie et de desendance Puerto-ricaine. Les autres joueurs disaient souvent que je voulais être italien, surtout en raison de mes cheveux. Je trouvais que ‘Zareko’ faisait un peu trop polonais, alors j’ai décidé d’opter pour Valentino. J’avais vu ce nom à quelques endroits. Il y a même une pizzeria Valentino’s Pizza près du stade. Avec Valentino, je me sens plus italien et je m’intègre à la culture ! »


Une partie de cette culture consiste à comprendre l’importance de la famille et Valentin a rapidement saisi l’importance de ‘La Famiglia’.


« On accorde beaucoup d’importance à la famille, mentionne-t-il. Tout le monde dans le vestiaire est proche l’un de l’autre. Par leur approche, on sent que tous les joueurs sont importants au sein du groupe. Aucun joueur ne se sent délaissé. J’ai été dans des équipes où il y avait des cliques selon l’ethnicité, mais ça n’a jamais été le cas ici avec l’Impact. Nous sommes une famille. »

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Valentino

Des connaisseurs de prosciutto


L’influence italienne se fait sentir à l’extérieur du vestiaire également, puisque Valentin est un excellent cuisinier et aimerait bien avoir un coup de main.


« Andrew (Wenger) et moi sommes maintenant des connaisseurs de prosciutto. Je blague en disant que j’aimerais bien aller voir leurs femmes cuisiner un jour.  Je fais un excellent plat de pâtes aux crevettes, mais je voudrais apprendre des maîtres de la cuisine, comme leurs femmes et leurs grand-mères. »


Ses cheveux longs et son amour des plats gastronomiques ne sont pas les seules raisons pour lesquelles il aime la culture italienne. Le défenseur a également développé un sens de la mode et il aime bien recevoir quelques conseils de ses coéquipiers.


« J’ai pris quelques notes ici et là. L’une des choses que j’ai apprises de Bernardo (Corradi) c’est que les Italiens portent toujours des bas noirs. Plus tôt cette saison, il venait régulièrement vérifier la couleur de mes bas ! J’ai dû revoir à ma collection. Maintenant, ce sont les bas noirs, tout le temps… sauf avec des souliers de course ! »


Forza Valentino !


Lorsque Corradi était en ville il y a quelques semaines pour la photo d’équipe, Valentin a jugé qu’il était important que l’attaquant italien soit inclus dans la famille, malgré avoir été absent plusieurs semaines pour traiter sa blessure au genou en Italie.

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« Bernardo est entré dans le vestiaire et est allé s’asseoir à sa place habituelle, qui est maintenant devenue la place d’Alessandro (Nesta). Il avait alors lancé à la blague « Comment avez-vous pu me faire ça! Vous avez donné mon casier.» Je lui ai donc donné ma place et j’ai mis son nom sur mon nom par respect. »


Valentino écoute aussi les conseils de Matteo Ferrari.


« Matteo est le modèle GQ de l’équipe. De temps en temps, il entre dans le vestiaire et me regarde en faisant un signe d’approbation. Cela est très important pour moi. »


Forza Valentino !